Par la rédaction
Le ministre de l'enseignement primaire secondaire et technique a tenu, ce mercredi 10 novembre, son allocution à l'occasion de la 41e session de la conférence internationale de l'UNESCO.
Devant la tribune, Tony Mwaba a salué le recours au numérique pour remédier aux conséquences de la pandémie.
« Si tous les domaines ont été fragilisés par la pandémie, celui de l'éducation l'a été encore davantage et c'est dans ce secteur que les efforts de notre Organisation ont été remarquable a dit le ministre, tout en insistant sur le fait que le recours au numérique et à l'enseignement à distance s'est révélé comme une alternative crédible.
L’UNESCO, a fait remarquer Tony Mwaba, s’est montré prompt et déterminé à assurer la continuité des apprentissages pendant le confinement.
" Le recours au numérique dans mon pays, malgré les insuffisances qu'il faut maintenant corriger car cette stratégie est appelée à s'affirmer pour la pérennisation dans le cadre de la résilience de nos systèmes éducatifs", a t-il déclaré.
Toutefois, Tony Mwaba n’a pas manqué de remercier la Directrice Générale pour son implication personnelle dans ce combat lors de sa visite en octobre 2020 pour maintenir, malgré la crise sanitaire, une offre éducative inclusive et de qualité et la possibilité à chacun d’apprendre tout au long de la vie.
Par ailleurs, le ministre de l'Epst Tony Mwaba a salué la sortie du Parc National de Salonga de la liste du patrimoine mondial en péril.
" Nous sommes reconnaissants au Centre du Patrimoine Mondial pour son accompagnement et comptons sur l'appui de l'organisation pour la réalisation des actions d'envergure initiées en faveur de nos réserves de biosphère et les tourbières", a-t-il rajouté.
Tony Mwaba a, en outre, salué l'inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
Pour rappel, les assises de la Conférence Générale de l’UNESCO ont débuté à Paris ce 09 Novembre et prendront fin le 24 de ce même mois.
Plusieurs décisions importantes sont attendues de la part des 193 États membres de l’Organisation, sur les enjeux contemporains liés à la préservation du patrimoine, de l’environnement et de l’éducation.
Cette conférence générale se compose des représentants de tous les États membres de l'Organisation.
Elle se réunit tous les deux ans, avec la participation des États membres et des Membres associés. Sont également invités à participer, en tant qu'observateurs, des États non membres, des organisations intergouvernementales, des organisations non gouvernementales et des fondations.
Chaque État y dispose d’une voix, quelles que soient sa taille et l’importance de sa contribution au budget.
La Conférence générale détermine l’orientation et la ligne de conduite générale de l’UNESCO. Elle adopte un Programme et un budget pour l’UNESCO pour les deux années suivantes. Elle élit les membres du Conseil exécutif et nomme, tous les quatre ans, le Directeur général. Les langues de travail de la Conférence générale sont l’anglais, l’arabe, le chinois, l’espagnol, le français et le russe.