![Le parlement marocain en séance plénière [image d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2023-01/IMG-20230124-WA0009.jpg?itok=g5Px4TUH)
Par la Rédaction
Le Parlement marocain, indique le média marocain "medias24.com", a décidé de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen en les soumettant à une réévaluation globale, ne visant à prendre des décisions fermes et appropriées à la suite des dernières positions de ce dernier à l'égard du Maroc.
Cette annonce, peut-on dans les colonnes de ce même media, a été faite dans une déclaration des deux chambres du Parlement marocain, lue par le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, à l’issue d’une réunion commune co-présidée avec le président de la Chambre des conseillers, Enaam Mayara.
"Une réunion marquée par les interventions des présidents et des représentants des différents groupes et groupement parlementaires, et des parlementaires sans appartenance politique", renseigne la même source.
Dans ses principaux points de la déclaration le Parlement marocain note que :
1. (La résolution) a gravement nui au capital confiance entre les deux institutions législatives;
2. (La résolution) constitue un dépassement inadmissible de ses prérogatives et attributions, et une attaque inacceptable contre la souveraineté, la dignité et l’indépendance des institutions judiciaires du Royaume;
3. (Le Parlement exprime sa déception vis-à-vis de) la position négative et du rôle non-constructif joué lors des débats et des concertations au sujet du projet de la résolution, par certains groupes politiques appartenant à un pays considéré comme un partenaire historique du Maroc. Il déplore ces positions et ces pratiques sans rapport avec la sincérité et la loyauté qu’exige l’esprit du partenariat;
4. (Le Parlement) rejette l’instrumentalisation et la politisation d’affaires relevant de la compétence de la justice pénale et du droit commun;
5. (La résolution) a sciemment contourné tous les mécanismes institutionnels de dialogue et de coordination, lesquels avaient précisément été créés pour servir de cadre de dialogue et de débat franc et sans exclusive, à la hauteur du partenariat et du respect mutuel.