Par la Rédaction
Après son fructueux séjour à Cape Town, en Afrique du Sud, où il est allé représenter le Chef de L'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la 30ème édition de Mining Indaba, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama n'est pas rentré bredouille au pays.
Dans sans gibecière, Jean-Michel Sama Lukonde revient avec un accord de 450 millions USD, signé au nom du Gouvernement congolais, avec la banque sud-africaine de développement et l'entreprise Guma Africa Group.
Cette enveloppe devra servir, selon les clauses dudit contrat, à la construction de 180.000 Km des routes, au cours des trois prochaines années, à travers les 26 provinces, et, en particulier, les 145 territoires de la RDC -République démocratique du Congo-.
Un véritable coup d'accélérateur pour le PDL-145 T -Programme de développement local des 145 territoires-. Car, l'accent sera mis sur les équipements de construction, la réhabilitation des routes et l'entretien, qui seront exécutés par le ministère de l'ITPR.
Ce partenariat consiste également à améliorer les capacités de l'OVD et de l'Office des Routes, à former et renforcer les capacités de la main-d'œuvre, y compris les opérateurs et les techniciens.
Il sied de souligner que cet accord au profit de la RDC, de son gouvernement et de son peuple, est le fruit de la dextérité managériale du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, qui a su vendre l'image de son pays, non sans présenter les atouts et potentialités qu'il regorge, pour attirer les investisseurs étrangers et les grands capitaux.
Porteur du message sur la vision du Président de la République et du pays tout entier concernant le secteur minier, Jean-Michel Sama Lukonde a su relever les opportunités qu'offrent le contexte du changement climatique et la nécessité de la transition énergétique, les potentialités de la République démocratique du Congo, qui apporte au monde les minerais stratégiques indispensables à cette transition, ainsi que ce besoin, pour la RDC, de voir l'exploitation de ses ressources créer des emplois au bénéfice premièrement des communautés locales, spécialement des jeunes, grâce au développement des chaînes de valeur ajoutée sur place en RDC, avec les investissements responsables attendus notamment dans les secteurs des énergies propres et des infrastructures de connectivité.
Il a brandi la dynamique de l'assainissement du climat des affaires entamée par le pays, avec des réformes courageuses, en vue de se mettre à niveau par rapport à la compétition mondiale, pour faciliter l'activité des investisseurs. La RDC, a-t-il lancé, "s'est inscrite dans des réformes de digitalisation, mais aussi de lutte contre la corruption de manière que tous les jours elle puisse capter plus de ressources et cela, au bénéfice de ses populations".
C'est le 07 février 2024, que le Premier ministre rd-congolais a fait le résumé de ce qui a constitué son agenda au pays de Mandela.