
Par la rédaction
Contre toute attente, le procès sur l'affaire Bukanga Lonzo est renvoyé au lundi 08 novembre, le temps de trouver un interprète pour le gérant Christo Grobler, un sujet sud-africain notamment accusé dans cette affaire.
En hommes libres, l'ancien premier ministre, Patrice Kitebi, ancien directeur général de FPI et Christo Grobler, un Sud-africain, vont s'expliquer devant la cour constitutionnelle sur l' échec de ce vaste projet.
Ils sont poursuivis par le procureur général près cette Cour pour détournement présumé de deniers publics, fonds destinés au projet du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.
Dans un rapport publié le 18 novembre 2020, l’Inspection générale des finances (IGF) avait affirmé que le Trésor public avait débloqué 285 millions USD pour le futur parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. Sur ce montant, 205 millions auraient été détournés.
Et l’IGF avait présenté Augustin Matata comme auteur intellectuel de la débâcle de ce projet lancé en 2014.
Tous les trois accusés comparaissent en étant libres. A ce début d’audience, la première des choses sera d’identifier les prévenus. Après cette étape, la Cour demandera au ministère public de présenter l’accusation. Il s’agit de relire son réquisitoire par lequel il détaille les griefs mis à charge des concernés. Puis la Cour passera à la vérification des faits. Ce sera le début de l’instruction.
Le ministère public pourrait aussi solliciter des juges l’arrestation des prévenus pour telle ou telle autre raison
L'audit avait été demande par l'ancien premier ministre, Matata Ponyo lui-même. Son camp parle d'un procès politique afin d'écarter un probable candidat à la présidentielle de 2023.