
Par Fadi Lendo
Le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, siègeant à la prison centrale de Makala à Kinshasa, a poursuivi, ce vendredi 22 octobre, le procès du journaliste Stanis Bujakera.
Pendant l'audience du jour, le ministère Public c et la défense se sont appesantis sur deux des six griefs retenus contre l'accusé, dont la falsification ou contravention des sceaux du département de sécurité intérieure de l'agence nationale des renseignements ( ANR) et l' apposition sur un rapport qualifié de faux.
La défense de Stanis a, par l'occasion, demandé une contre-expertise pour retracer l'origine de l'appareil qui a émis ce document et son vrai responsable. Elle a aussi demandé la comparution du responsable de l'ANR dont on attribue la signature du document incriminé.
A l'issue de ce débat houleux, le tribunal a annoncé la poursuite du dossier dans quinze jours, sans aucune réponse claire à la demande d'une contre-expertise.
Arrêté depuis le 8 septembre à l'aéroport international de Ndjili, alors qu'il se rendait à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, Stanis Bujakera est accusé , entre autres, de propagation de faux bruits, faux en écriture, falsification des sceaux, transmission des messages erronés et contraire à la loi.
Il sied de souligner que, ce journaliste au médias en ligne ACTUALITÉS.CD et correspondant au magazine Jeune Afrique a, au cours d'une récente visite des reporters sans frontières ( RSF), déclaré que le moral était là et qu'il ne pouvait pas céder à des accusations imaginaires.