
Par Fadi Lendo
Ne s'agirait-il pas d'un acharnement judiciaire sur le proche de Moïse Katumbi ?, s'interrogent d'aucuns. Car, poursuivent-ils, comment comprendre que l'auditeur militaire exige jusqu'à ce que la Cour juge Salomon Kalonda sur son lit d'hôpital, alors que les médecins attestent que ce dernier doit être évacué à l'extérieur pour des soins appropriés ? Des analystes politiques avisés sont tentés d'évoquer la stratégie politique, pour déstabiliser Moïse Katumbi, candidat Président de la République, à la veille de la campagne électorale, étant donné que Salomon Kalonda est vraiment son homme de confiance.
Les avocats du conseiller spécial de l'opposant Moïse Katumbi crient à un acharnement judiciaire, et sollicitent une remise de trois (3) mois, pour une bonne prise en charge sanitaire de Salomon Kalonda.
Le rapporteur du collectif de la défense de Salomon Kalonda, Hervé Diakiese a indiqué que leur client est, à ce jour, médicalement dans l'impossibilité de comparaître, pour assurer sa défense dans un procès pénal, à cause de son état de santé qui s'est détérioré depuis quelques temps.
"Ceci a été constaté non seulement par son médecin traitant, mais aussi prouvé par trois (3) centres médicaux", a-t-il indiqué.
Et de poursuivre :
"L'auditeur militaire qui, pourtant, avait requis des experts veut exiger à la Cour militaire de juger Salomon Kalonda sur son lit d'hôpital".
Il sied de souligner que la Cour va départager le ministère public et la partie défenderesse, d'ici au mercredi 8 novembre prochain, au sujet de la requête sollicitant la remise de trois (3) mois, au regard de l'état de santé très critique de Salomon Kalonda.
Pour rappel, le procès du proche collaborateur de Moïse Katumbi s'est poursuivi ce jeudi 2 novembre, à la Cour militaire de Kinshasa -Gombe siégeant à la prison militaire de Ndolo, en l'absence du prévenu toujours malade.