Démolition méchante et occupation illégale de la villa de Nguz-a-Karl Bond : la veuve de l'Ex- Premier ministre accuse Bahati Lukwebo chez Félix Tshisekedi

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Le président du sénat, Modeste Bahati Lukwebo en plénière devant les sénateurs
Le président du sénat, Modeste Bahati Lukwebo en plénière devant les sénateurs

Par Rédaction

La veuve de Nguz, Wivine N'landu a dressé une lettre au Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo concernant l'occupation illégale et démolition méchante de la villa (N°50 de l'avenue Colonel Tshatshi dans la commune de la Gombe) de son défunt mari Jean Nguz-a-Karl Bond par le président du sénat, Modeste Bahati Lukwebo.

Dans cette lettre, la veuve Nguz a fait savoir que cette villa a été cédée à titre définitif et gracieux à son feu mari en date du 10 avril 1994 par l'ancien président Mobutu pour des services rendus à la République.

"Dans la lettre de Mobutu, l'ordre avait été donné aux services concernés de procéder aux formalités d'usage pour le transfert de propriété déjà acquise en faveur de Jean Nguz, cette donation étant d'ores et déjà reconnue et consacrée par l'article 49 du code foncier congolais en ces termes : «la propriété des biens s'acquiert et se transmet par la donation entre vifs, par testament, par succession et par conviction. La décision précitée du Chef de l'État conférant, en sa qualité du premier magistrat de la RDC, la propriété dudit immeuble à Jean Nguz a mis ce dernier dans la position du détecteur du droit à devenir concessionnaire ou propriétaire. La propriété étant acquise, la formalisation exigée par le Chef de l'État dans sa lettre de donation ne peut plus justifier un détournement de destination de cette villa en faveur d'un autre, si non outrage téméraire à la première instance de la République», indique-t-elle.

Et Wivine N'landu d'ajouter : «C'est la raison pour laquelle, Excellence, cette affaire demeure perdante devant le parquet général près la cour d'appel Kinshasa-Gombe. Qu'elles qu'en soient la boulimie et la propension à la spoliation des biens d'autrui peut-on comprendre qu'une décision aussi formelle (donation par le Chef de l'État) soit foulée aux pieds par les subalternes du Chef de l'État, président du sénat, soit-il ? Qui ignore que cette villa fut notre domicile pendant plusieurs années ? Peut-on une seule fois concevoir, excellence que votre lettre de donation qui au regard de l'article 49 du code foncier précité est notoirement translative déjà de la propriété du bien concerné à Jean Nguz fasse objet d'un débat dans un pays respectueux des constitutions de la République ? Qui est, ce dossier est en institution au niveau de l'Office du procureur général près la cour d'appel de la Gombe ! N'est ce pas un affront éhonté à la justice de notre pays, un État de droit ?».

Pour le reste des actes du Chef de l'État, la veuve Nguz demande qu'elle et sa famille soient remises dans leurs droits, en enjoignant Bahati Lukwebo, l'insatiable de la République, du fait de son acte de lèse-majesté, à les payer 12.000.000 de dollars américains, en réparation complète pour cause de son comportement criminel.

Toutes les tentatives pour contacter la partie incriminée se sont avérées vaines. 

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