
Par la Rédaction
Le deuxième vice-président de la CENI, Didi Manara a clôturé, ce jeudi 04 mai, les journées portes ouvertes entamées depuis le 25 avril. Dans son allocution devant le corps judiciaire, les membres du gouvernement, les députés et sénateurs, Didi Manara a rappelé la détermination de la centrale électorale sur le respect du calendrier électoral.
" Je puis vous affirmer, comme le dit souvent le Président Denis Kadima, que le mot glissement n'existe pas dans notre vocabulaire ", a martelé le deuxième vice-président de la CENI de solliciter l'implication de tous pour la réussite du processus. " La CENI est la cheville ouvrière de toutes les institutions. Si elle est attaquée ou menacée, personne ne va échapper. Tous nous allons subir d'une manière ou d'une autre ce dégât.
Didi Manara a également souligné le fait que ces journées ont eu pour but notamment la consolidation de la transparence pour le fichier électoral. Il a vanté le temps record que la CENI a mis pour l'enrôlement des électeurs sur toute l'étendue du territoire national. " Beaucoup de personnes sont sceptiques, mais nous avons fait ce qui était perçu comme impossible aux yeux de plus d'un. Au total, 49 millions de personnes ont été enrôlées. C'est un exploit".
Répondant à quelques préoccupations soulevées dans l'assistance, le rapporteur adjoint de la CENI, Paul Muhindo, a annoncé bientôt la convocation d'un cadre de concertation avec le conseil supérieur de la magistrature. " Ces assises se feront au niveau national. La période des contentieux entamée par la CENI dans l'étape de nettoyage du fichier n'est pas à confondre avec le contentieux de justice. Ce qui a été fait, c'est au niveau administratif".
Pour sa part, le Secrétaire exécutif National, Thotho Mabiku, a rassuré à l'assistance qu'aucun agent de la CENI n'a des arriérés de nos jours. " Les quelques matériels n'auront aucun impact. Les doublons tels que détectés ne vont pas entachés le processus".
Faut-il rappeler que durant ces huit journées portes ouvertes la CENI a échangé avec les professionnels de médias, les corps diplomatiques, la société civile, les confessions religieuses et les partis politiques. A chaque séance, les participants ont visité le centre de traitement des données.