
Par Serge Mavungu
Des personnes mal intentionnées mènent une campagne contre tous les efforts consentis pour la traçabilité des minerais ainsi que la mise en œuvre du devoir de diligence des acteurs de la chaîne de possession.
Cette situation n'enchante pas du tout la société civile force vive du groupement Mupfunyi-Kibabi, Mupfunyi-Matande, Karuba et Ufamandu dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu.
Sans aller par le dos de la cuillère, la société civile Force vive a, dans une mise au point, indiqué qu'elle suit de près, le développement relatif à la gouvernance minière artisanale au Nord-Kivu et en même temps, une certaine opinion au sujet de la possession des zones de Rubaya, Matanda, Kibabi, Ngungu et Karuba.
Elle salue, toutefois, l’installation des antennes par la commission nationale de lutte contre la fraude et la contrebande minière dans les zones susévoquées qui, à l'en croire, est une avancée jamais enregistrée pour la lutte contre la fraude et la contrebande minière.
Force est de constater malheureusement, que la communication du gouvernement Congolais sur différents efforts consentis dans l’assainissement de la chaîne de Masisi, la mise en œuvre de la loi minière et différentes avancées enregistrées par les opérateurs miniers ne se font pas sentir.
Il sied toutefois de signaler que la zone minière de Rubaya vit dans une insécurité sans précédent. Les assassinats y sont enregistrés.
Pour ce faire, elle appelle la justice à intervenir en faveur des victimes.
Et ce, en dépit des avancées significatives.
Elle s'inscrit en faux contre toutes démarches visant à replonger cette zone minière dans une situation de misère.