
Par Serge Mavungu
"Intensifions l'allaitement, éduquer promouvoir et soutenir l'allaitement", c'est le thème retenu pour la semaine mondiale de l'allaitement maternel. Ainsi, pour atteindre cet objectif, le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention par le biais du Programme National de la Santé de Reproduction (PNSR), l'UNICEF et le Programme National de la Nutrition (PRONANUT) comptent sur l'accompagnement de la presse.
Devant la presse réunie à la salle de conférence de l'hôtel Rotana dans la commune de la Gombe, Anne Marie Ntumba, Directrice du PNSR a brossé un tableau sombre sur la situation de l'allaitement maternel en RDC.
"Sur 100% des enfants qui naissent dans des centres médicaux et autres hôpitaux, la moitié d'entre eux n'est pas mis au sein maternel dans les heures qui suivent leurs naissances", a-t-elle indiqué.
Sans allée par le dos de la cuillère, Anne-Marie Ntumba attribue cette responsabilité au personnel soignant sensé connaître les bienfaits du lait maternel, avant de souligner que "le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention s'emploie pour ramener ce chiffre à 80%, d'ici 2025".
Pour sa part Béatrice Kalenga, Directrice adjointe du PRONAMUT a martelé sur les bienfaits du lait maternel sur l'organisme du bébé, tout en soulignant que le nourrisson, avant six mois, doit impérativement être nourri au sein maternel.
L'occasion faisant le larron, les différents intervenants sont revenus sur le substitut du lait maternel notamment les circonstances qui peuvent faire à ce que l'on y fasse recourt.
Sur ce point, il a clairement été dit qu'il est interdit de faire la publicité de ce produit.