Par Serge Mavungu
Invité du Magazine "Jeudi économie" de la station de Radio Top Congo FM, le ministre de l'industrie, Julien Paluku Kahongya, s'est penché sur l'impact de la fabrication des batteries électriques au Lithium à l'économie de la RDC.
Il est à noter que le ministre de l'industrie a pris part à plusieurs sommets quant à ce.
"Les batteries au lithium ont pour rôle d'emmagasiner l'énergie.
Lesquelles batteries sont à même de donner 20 à 40 Mégawatts à une population estimée à des milliers de personnes", a dit le ministre Julien Paluku Kahongya.
Et de souligner : "Comme c'est la République démocratique du Congo qui détient encore cette panoplie de ces minerais, Manganèse, Nickel et autres, qui concourent à la fabrication de ces batteries électriques, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a estimé qu'il fallait convoquer ici à Kinshasa le "DRC Africa Business Forum" pour porter ce message à la connaissance du monde et en même temps que d'autres états africains se rejoignent à la RDC dans cette grande aventure de création de première chaîne de valeur autour de l'industrie des batteries électriques".
Le ministre Julien Paluku Kahongya a, aussi, expliqué que " en matière de fabrication batterie et de voiture électrique, il y a une chaine des valeurs qui doit être créée.Cette chaîne de valeur est la succession d'activités avec pour objectif de créer à chaque étape une valeur, c'est-à-dire, nous voulons passer de l'extraction des minerais à la première transformation qui donne une première valeur ajoutée qu'on appelle produit semi-finis, et en suite on passe à des produits finis pour élever la valeur marchande du produit congolais".
Julien Paluku Kahongya a rappelé que, depuis 1960, il a été constaté que les matières premières de pays africains exportées des matières premières ne les ont pas aidé à avoir des budgets conséquents.
Pour preuve, a-t-il ajouté, ce n'est qu'en 2022 que le Gouvernement congolais vient de présenter le premier budget de près de 15 milliards de dollars, c'est qui est anormal.
" Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo veut faire en sorte que l'industrie participe à la formation du Produit Intérieur Brut c'est-à-dire à la formation des richesses", a-t-il martelé.
