![Un rassemblement à Beni après une attaque des rebelles ougandais, le 12 mai 2015 [ Photo d'archives]](/sites/default/files/styles/2048_1536/public/2023-01/IMG-20230127-WA0080.jpg?itok=2fCA-jut)
Par Prosper Buhuru
La Nouvelle Société Civile Congolaise du secteur Ruwenzori en territoire de Beni au Nord-kivu appelle la population à une grande vigilance et à dénoncer toute personne suspecte.
Meleki Mulala, son coordonnateur, l'a dit lors d'une interview accordée, ce vendredi 27 janvier, à votre rédaction.
Reconnaissant la précarité de la situation sécuritaire dans cette région, Meleki Mulala croit en l'implication de tout un chacun pour éradiquer ce fléau qui endeuille la population de cette partie de la RDC.
Pour lui, la fréquentation des zones non contrôlées par les FARDC comme les marchés, stades, églises, écoles, parkings et cafétérias devrait être réduite, contrôlée mais aussi protégée par les services compétents.
«Compte tenu de ce que nous traversons dans le territoire de Beni et à Beni-ville, nous appelons la population à une grande vigilance surtout à dénoncer toute personne suspecte. Nous appelons la population du groupement Basongora, Kasindi, Bulongo, Lume, Mwenda, Mutwanga, Nzenga, Kabasha, Kalunguta à une forte mobilisation parce que l'ennemi vient d'adopter un nouveau système. Nous croyons que cela est peut-être dû aux frappes que les FARDC conjointement avec l'UPDF infligent à l'ennemi. Vous voyez l'ennemi commence à se balader à un petit groupe (deux ou une personnes) pour endeuiller de plus la population. Alors, il faut être vigilant et ne pas croire à toute personne même si c'est un proche.»
En outre, cet activiste des droits humains instruit les populations de Beni à ne pas aborder et toucher toute chose étrange.
«Il ne faut pas laisser tout entre les mains des services de sécurité car eux aussi sont entrain de faire leur part. C'est à nous donc de nous protéger d'abord» a ajouté Meleki Mulala
Tenez, après plusieurs frappes dans leurs bastions, les ADF s'apprennent ces derniers jours aux populations civiles profitant à pièger et exploser des bombes dans les attroupements. Les cas les plus récents sont ceux de Kasindi dans le territoire de Beni et un autre dans le quartier Macampagne en ville de Beni.