
Par Fadi Lendo
Le ministre de l'EPST -Enseignement primaire, secondaire et technique-, Tony Mwaba et le Vice-premier ministre chargé de la Fonction publique, Jean Pierre Lihau s'inscrivent dans la logique de maîtriser les effectifs réels des agents et fonctionnaires de l'État, qui œuvrent au sein de l'administration EPST. Voilà qui a sous-tendu cette rencontre entre ces deux membres du Gouvernement central. Tout, d'ailleurs, a tourné autour de l'audit administratif qui est mené par l'Inspection générale de l'Administration publique, au sein du ministère de l'EPST, en rapport notamment avec cette question. L'autre question abordée, c'est la suspension et la mise sous tutelle d'une autre province, par le ministre Tony Mwaba, de la province éducationnelle Mongala 2, à la suite du désordre qui y avait élu domicile. Il a été convenu, entre les deux personnalités, de lever cette suspension de la province éducationnelle Mongala 2. Ce que le patron de l'EPST a promis toutes affaires cessantes.
Le ministre de l'EPST -Enseignement primaire, secondaire et technique- Tony Mwaba a échangé, ce jeudi 7 décembre, avec le Vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, sur plusieurs questions qui touchent à l'administration du ministère de l'EPST.
A l'issue de cet entretien, le ministre Tony Mwaba a indiqué que la séance de travail entre le ministère de la Fonction publique et celui de l'EPST a principalement porté sur l'audit administratif mené par l'Inspection générale de l'Administration publique au sein du ministère de l'EPST, en rapport avec un certain nombre des préoccupations soulevées. Notamment, la maîtrise des effectifs réels des agents de la Fonction publique œuvrant au sein du ministère de l'EPST, ainsi que le suivi des mesures contenues dans la dernière instruction du Vice-premier ministre de la Fonction publique sur les activités syndicales, et des sanctions qui devront réellement suivre par rapport à des agents ou des associations inexistantes sur le plan administratif et juridique, mais qui continuent à œuvrer de façon marginale.
"Il s'agissait aussi, sur le deuxième point, de la situation qui prévaut au niveau de la province de la Mongala, laquelle avait poussé le ministère de l'EPST à suspendre la province éducationnelle de Mongala 2", a-t-il dit.
Et d'ajouter :
"Le Gouverneur de la Mongala avait procédé à la suspension du comité provincial, c'est-à-dire le Proved, l'IPP et le DIPROCOPE, en les remplaçant par un intérimaire qui, pourtant, se trouve être un ancien agent de l'EPST révoqué pour cause d'antivaleurs, mais se trouverait être aussi un membre de sa famille. Il a suspendu le comité provincial pour la simple raison qu'il voulait, en cette période de la campagne électorale , que tous leurs frais de fonctionnement lui soient versés pour lui faciliter la campagne. Il les a suspendus tout simplement à cause de leur résistance. Et le ministère de l'EPST au niveau national m'avait donc poussé à suspendre cette province éducationnelle, et la mettre sous tutelle d'une autre province".
A l'en croire, cette décision a été revue après que le VPM chargé de la Fonction publique, en tant que notable de ladite province, lui ait demandé de ne pas laisser toute une communauté souffrir pour un péché d'un seul.