Par Stentor
La RDC -République démocratique du Congo- demeure au centre des enjeux sécuritaires du continent noir. Mardi dernier, Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et cheffe de la Monusco, a placé, une fois de plus, au piédestal du Conseil de Sécurité de l'ONU, la situation de guerre dans l'Est du pays de Lumumba, sous le label du M23.
Elle est choquée de constater que dans le Sud-Kivu, où la Monusco se prépare à se retirer dans quelques mois, des affrontements ont éclaté entre les milices Twirwaneho et des groupes Maï-mai. À l'en croire, la situation va de mal en pis, du fait qu'au-delà de Goma et ses environs, plusieurs zones du Nord-Kivu, de l'Ituri et du Sud-Kivu suscitent également une profonde inquiétude.
"Il est crucial de souligner le risque d’une extension du conflit à l’échelle régionale si les efforts diplomatiques en cours, visant à apaiser les tensions et à trouver des solutions politiques durables au conflit actuel, échouent", a-t-elle lâché.
L'insécurité atteint son paroxysme en RDC, au moment où la Monusco est sur la porte de sortie. La première phase de cette opération verra le retrait d'environ 2.000 soldats du Sud-Kivu d'ici fin avril, réduisant l'effectif total de la MONUSCO de 13.500 à 11.500 membres.