Insécurité dans l'Est de la RDC : les États-Unis, le Royaume-Uni et la France recommandent des nouvelles sanctions contre plusieurs membres du M23 et du FDLR !

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Les pays membres de l'ONU en pleine réunion du conseil de sécurité. [Photo d'illustration]
Les pays membres de l'ONU en pleine réunion du conseil de sécurité. [Photo d'illustration]

Par Gratis Makabi

Trois pays membres du droit de veto, Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France s'impliquent fortement pour la fin des tueries dans la province du Nord-Kivu et celle d'Ituri, situées dans l'Est de la République Démocratique du Congo.

Dans un effort conjoint, ces trois grandes puissances ont proposé  l'inscription de six nouveaux individus, notamment affiliés au M23 et au FDLR, sur la liste des sanctions des Nations Unies. Il s'agit, entre autres, de Sultani Makenga, Baudouin Ngaruye, Innocent Kaina, Jean-Marie Runiga Lugerero et Eric Badege.

Le représentant permanent de la France auprès des Nations Unies au Conseil de sécurité, Nicolas de Rivière a affirmé que cette décision avait été approuvée à l'unanimité par tous les membres du Conseil de sécurité.

"La France est préoccupée par l'escalade des tensions entre Kinshasa et Kigali, illustrée par l'offensive du M23. Nous sommes convaincus que le soutien à des groupes armés, quel qu'il soit, ne fera qu'aggraver la situation. Nous appelons toutes les parties à contribuer à la désescalade et à tout faire pour maîtriser les tensions. Les Forces Armées de la République démocratique du Congo doivent également cesser toute collaboration avec les FDLR, comme l'ont promis les autorités congolaises", a-t-il indiqué.

Cette initiative fait suite également à une mission du Conseil de Sécurité des Nations unies en RDC, en mars 2023, qui avait révélé les principaux éléments de la stratégie de l'ONU, face aux incursions de l'Armée rwandaise en soutien au M23, dans la province du Nord-Kivu. Les sanctions sont l'un des leviers privilégiés par l'ONU, pour répondre aux menaces contre la paix et à l'agression.

Pour rappel, le M23, en tant que groupe, est sous sanction du Conseil de Sécurité des Nations unies depuis 2012.

Mercredi 21 février 2024 - 10:19