RDC : Grâce à la médiation de la CNDH, la ministre déléguée Irène Essambo accepte la feuille de route d'un groupe des PVH en colère !

Par Serge Mavungu 

La ministre déléguée en charge des PVH-APV, Irène Essambo, et un groupe des PVH- Personnes vivant avec handicap-, qui était jusque-là en colère, d'après une dépêche de la Cellule de communication de la CNDH -Commission Nationale des Droits de l'Homme-, ont fumé le calumet de la paix. 

Cela, renseigne la même source, grâce aux bons offices de la CNDH, qui, à travers une rencontre tenue, ce lundi 10 juin 2024, au siège de cette institution citoyenne, a permis à la ministre déléguée Irène Essambo, reconduite dans le Gouvernement Suminwa, d'accepter la feuille de route du MRPVH -Mouvement de Réveil des Personnes Vivant avec Handicap-.

Dans la feuille de route, les membres du MRPHV ont sollicité de leur tutelle la tenue d'une table-ronde, et la prise en compte des plusieurs autres revendications des handicapés.

La ministre déléguée Irène Essambo a, dans sa réponse, relevé que plusieurs préoccupations soulevées par ce groupe des PVH, ont déjà trouvé des solutions dans le programme du ministère. Programme approuvé par le gouvernement central, qui va être installé, sauf imprévu, ce mardi à l'Assemblée nationale, dans le cadre de son investiture.

Il s'agit, notamment, de la tenue non pas d'une table-ronde, mais plutôt d'une rencontre qui va mettre ensemble les PVH, les autorités du pays et certains bailleurs, pour débattre de la situation des personnes vivant avec handicap.

Me Irène Essambo a parlé aussi de l'engagement de 4000 PVH dans les tout prochains jours, ainsi que la prise en compte des PVH en ce qui concerne les embauches dans les entreprises notamment privées.

La joie a été grande du côté de la CNDH de voir la ministre déléguée et ce groupe des PVH se mettre d'accord. C'est ainsi que le président de la CNDH, Paul Nsapu, qui était assisté par la Vice-présidente Joëlle Mbamba et le rapporteur Dido Kimbumbu de son institution, a promis d'accompagner les PVH dans les efforts pour la prise en compte de leurs droits. Surtout que la CNDH dispose en son sein d'une sous-commission permanente des droits des PVH et autres groupes des vulnérables.