Par Jean-Chrysostome Luntadila
Aux affaires étrangères, le vice-ministre fait l'objet de menaces de toute sorte, d'insulte et des graves injures poussant jusqu'à l'agression par le Directeur de cabinet adjoint de son titulaire. Le week-end dernier, le directeur de cabinet adjoint de Christophe Lutundula était tout feu tout flamme. Incroyable scène de voir un subalterne vociférer devant sa hiérarchie en toute violation du code d'éthique et de la déontologie de l'agent public de l'État.
Cette réaction brutale de Bernard Mpetshi, Tout Puissant Directeur de cabinet adjoint, a poursuivi ses menaces verbales se tenir compte de l'image et la quiétude du cabinet du Vice- ministre des affaires étrangères, qu'il est censé protéger. Il a préféré mettre le vice-ministre dans une situation inconfortable et paralyser le climat de sérénité qui devrait y régner, à l'absence du Vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères en mission au Malawi.
Selon des sources proches du ministère des affaires étrangères, les faits saillants remontent de samedi 14 août 2021, le Directeur de cabinet adjoint du Vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères, dans une séance de travail au cabinet du vice-ministre, conjointement avec le Dircab du Vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères, a été tenté sous l'oeil impuissant du Dircab, d'agresser sans gêne et d'injurier publiquement le Vice-ministre des affaires étrangères.
À en croire nos fins limiers, c'est au sujet de la composition du cabinet que le Vice-ministre s'entretenait avec les deux Directeurs.
Les mêmes sources renseignent que le vice-ministre s'était 'indigné, le fait que sur l'ensemble des membres du cabinet, soit près de 60 agents, le Directeur de cabinet adjoint, parlant prétendument au nom du Vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères qui était dans son Bureau de travail, se justifiait à tort que le vice-ministre des affaires étrangères n'avait droit qu'à huit collaborateurs, tous sélectionnés parmi le personnel d'appoint et non du personnel politique.
Ceci est illégal et ne frise pas la bonne collaboration entre les deux membres du gouvernement ayant la charge de la diplomatie congolaise.
Une source proche du ministère des affaires étrangères indique avec étonnement que ce mardi, le même Dircaba qui a agressé samedi le vice-ministre des affaires étrangères et qui, logiquement, mérite des sanctions aussi bien administrative, politique que judiciaire, s'est évertué à s'emmener ce mardi avec une délégation des personnes non autrement identifiées pour forcer l'entrée au cabinet, alors que le vice-ministre ministre des affaires étrangères est dans son bureau depuis 7 heures du matin.
Il sied de souligner que le silence du Vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula, face à cette situation dépassant tout entendement défraye la chronique.
Dossier à suivre !
