
Par la rédaction
Le professeur Jacques N'djoli martèle sur la transparence ainsi que le devoir redevabilité, deux notions, selon lui, indispensables afin de mieux parler du droit à l'information publique. Le constitutionnaliste l'a dit, ce mardi 28 septembre, au cours d'un newsforum organisé par nos confrères de actualité.cd dans le cadre de la journée internationale du droit d'accès à l'information.
Les panelistes ont réfléchi sur cette interrogation : " Comment l’accès à l’information publique peut-il consolider l’Etat de droit et la bonne gouvernance ?"
Dès l'entame de son speech, Jacques N'djoli, qui était aux côtés de JC Ekambo et Kasongo Mwema, tous intervenants et professeurs, a relevé le fait que les questions liées à l'État de droit, de la bonne gouvernance et de l'accès à l'information ne sont que théoriques. Il faut, a-t-il indiqué, les voir beaucoup plus au plan pratique.
Pour lui, la RDC de 1960 jusqu'à nos jours est en quête de l'État de droit. Celui-ci est à l'opposé de l'état sauvage.
" La bonne gouvernance est une utilisation légitime et efficiente du pouvoir dans la gestion de la cité", a-t-il défini avant de rappeler que l'accès à l'information tel que décrit dans l'article 24 de la Constitution est l'ensemble de tous les droits : d'être informé et d'informer .
Pour rappel, la proposition de loi sur l'accès à l'information publique en examen à l'Assemblée nationale s'appuie sur la notion du Droit d'Accès à l'information (DAI).
Le libre accès des citoyens à l'information publique est un élément clé de la modernisation de l'État.
La loi sur le DAI définit les principes et conditions de l'accès des citoyens aux informations utiles détenues et produites par le gouvernement central, gouvernements provinciaux, administrations et institutions publiques.
Cette loi sur le DAI prévoit des exceptions absolues sur les matières ci-après : La défense nationale, la sécurité intérieure et extérieure de l'État, la vie privée des personnes et les données personnelles, etc.