
Par la rédaction
Une année jour pour jour depuis que le bureau Mabunda avait été destitué. A l'occasion, le premier vice-président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund appelle les députés à consolider les acquis de la révolution parlementaire en RDC.
Visiblement satisfait après la majorité parlementaire écrasante de l'Union sacrée, Kabund se veut très optimiste de voir le changement s'opérer en RDC. " J'adresse une fière chandelle aux députés nationaux révolutionnaires "
Toute une année s'est écroulée depuis que Christophe Mboso N'kodia Pwanga, élu de Kenge, est monté au perchoir de l'Assemblée nationale. Ce fût exactement un certain 8 décembre 2020 que ce vieux briscard, en marge d'une plénière très tumultueuse et mouvementée, a pu frapper le marteau sur la table pour marquer sa prise de contrôle de la deuxième institution politique du pays. D'abord comme provisoire puis, plus tard, confirmé définitivement speaker de la Chambre basse, pour avoir remporté, haut la main, le scrutin y dédié avec 389 voix sur les 460 exprimées.
En tant que président provisoire, Christophe Mboso, en sa qualité de doyen des élus, a trôné sur un Bureau d'âge qu'il a composé avec Aminata Namasia du PPRD, aujourd'hui vice-ministre de l'EPST, et Gaël Bussa, élu de Bujala dans le Sud-Ubangi. La mission de ce bureau d'âge a été d'examiner les différentes pétitions initiées contre chacun des membres de l'équipe Mabunda. Ces pétitions ont abouti à la déchéance de toute cette équipe, ouvrant ainsi la voie royale à l'avènement de l'Union sacrée de la nation, conséquence directe de la "requalification de la majorité parlementaire".