
Par Serge Mavungu
La situation sécuritaire dans les zones en proie aux affrontements entre les FARDC -Forces armées de la République démocratique du Congo- et les groupes armés reste globalement calme, bien que quelques poches de combats sporadiques subsistent, notamment dans l’Est du pays et dans la province de Maï-Ndombe.
C’est ce qu’a rapporté le Vice-premier ministre, ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, lors de la 47ᵉ réunion du Conseil des ministres tenue ce vendredi dernier à Kinshasa.
Selon le VPM Guy Kabombo Muadiamvita, les forces régulières congolaises maintiennent un dispositif d’alerte maximale pour surveiller les mouvements des groupes armés, en particulier ceux de la coalition RDF/M23-AFC, qualifiée de force d’agression. Cette posture vise à prévenir toute nouvelle tentative de déstabilisation dans les zones déjà fragilisées.
Le patron de la défense nationale a notamment attiré l’attention sur les menaces ciblant la communauté Banyamulenge dans le territoire de Fizi, au Sud-Kivu. Selon les renseignements présentés au Conseil, cette communauté fait l’objet d’une manœuvre de manipulation orchestrée par les agresseurs rwandais. L’objectif présumé : discréditer les FARDC et les VDP -Volontaires pour la défense de la patrie- (Wazalendo)à travers des massacres planifiés contre des civils.
Des instructions fermes ont été transmises aux commandants des différents axes militaires afin d’assurer la protection des populations civiles sur l’ensemble du territoire, avec une vigilance particulière sur les zones à risque.
Le Conseil des ministres a pris acte de cette situation tout en réaffirmant son engagement à protéger l’intégrité territoriale du pays et la sécurité de tous les Congolais.