Nord-Kivu : Le député national Ayobangira Safari dénonce l’occupation de sa résidence à Goma par les militaires du M23/AFC

Catégorie
Image
Les militaires du M23 AFC à Goma [photo d'illustration]
Les militaires du M23 AFC à Goma [photo d'illustration]

Par la Rédaction 

Le député national Ayobangira Safari, élu du territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu, a dénoncé, ce mardi, via un message publié sur son compte X (anciennement Twitter), l’occupation de sa résidence de Goma par les rebelles du M23.

Sa maison, située sur l’avenue du Lac, au quartier Himbi, dans la commune de Goma, non loin de l’université ULPGL, aurait été prise de force par les militaires du M23.

Celui-ci a dénoncé une «occupation forcée» de sa maison. Il qualifie cet acte d’«infraction criminelle» et le place dans un contexte plus large de violations récurrentes des droits civils et de propriété, dans les zones sous contrôle rebelle. Pour lui, cette intrusion dans un bien privé n’est pas un cas isolé, mais un exemple parmi tant d’autres abus que subissent quotidiennement les populations vivant dans les territoires occupés. 

«Je viens d’apprendre l’occupation forcée par les rebelles M23 de ma résidence de Goma. Ceci est une infraction criminelle de plus, qui s’ajoute aux multiples abus que subit au quotidien la population des zones occupées, où les droits civils et de propriété privée sont bafoués», a déclaré le député national.

Depuis la fin janvier 2025, les rebelles de l’AFC -Alliance fleuve congo- et du M23 -Mouvement du 23 mars- occupent plusieurs localités stratégiques dans l’est de la RDC -République démocratique du Congo-, y compris la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.

Une médiation menée par les États-Unis et le Qatar est en cours entre le gouvernement congolais et les autorités rwandaises, accusées de soutenir le mouvement rebelle. Un accord de sortie de crise est attendu d’ici fin juillet.

Connu pour ses prises de position en faveur de ses électeurs, le député Ayobangira Safari appelle régulièrement à la protection des civils et au respect des droits fondamentaux dans les zones affectées par le conflit. Il n’a pas précisé s’il allait engager des démarches judiciaires ou diplomatiques à la suite de cette occupation.

Étiquettes
Mardi 24 juin 2025 - 17:33