
Coordonnateur de la Diaspora PPRD Schengen
La publication du Gouvernement Suminwa 2 n’est pas un simple remaniement ministériel. C’est la confirmation d’un système politique sans boussole, plus préoccupé par la survie du clan présidentiel que par les besoins réels du peuple congolais. Une fois de plus, les espoirs d’un nouveau souffle pour la République ont été piétinés par les logiques familiales, clientélistes et opportunistes.
Au lieu de répondre aux priorités urgentes [insécurité, chômage, inflation, effondrement du système éducatif et sanitaire], le régime a préféré se replier sur lui-même, reconduisant les mêmes visages fatigués, récompensant la loyauté aveugle plutôt que la compétence.
Un pouvoir illégitime qui s’enfonce dans la répétition des erreurs
Félix Tshisekedi gouverne sans cap, sans stratégie, et sans légitimité. Les élections truquées de 2023 ont sapé les fondations démocratiques du pays. Ce pouvoir, né dans le doute et la manipulation, avait au moins la responsabilité morale de prouver sa valeur par des actes. Mais sept ans plus tard, le constat est sans appel : confusion, improvisation, duplicité.
Ce que nous vivons aujourd’hui, l’insécurité à l’Est, mais aussi à l’Ouest avec le phénomène Mobondo, et à Kinshasa, la capitale, gangrenée par les braquages à main armée nuit et jour, n’est pas un accident de parcours, mais la conséquence logique d’un système politique construit sur le mensonge, où le mensonge est même devenu une méthode de gestion.
Sous Tshisekedi, une République en état de coma social
Sous le régime de Félix Tshisekedi, les Congolais ont le sentiment d’errer dans une société zombie : ni morte, ni vivante. Une République sans direction claire, où les décisions sont prises non selon une vision, mais selon l’humeur du Président.
Les institutions sont instrumentalisées, la justice est caporalisée, la gouvernance est réduite à une suite d’improvisations. Rien ne fonctionne durablement; tout est spectacle, communication, dissimulation.
Mais cette torpeur nationale ne peut durer éternellement. Nous, Congolais, devons nous réveiller. Cela implique de sortir du coma collectif dans lequel nous a plongés ce régime, de secouer l’apathie et de refuser la banalisation de la médiocrité.
Revenir à la vie, c’est reprendre notre responsabilité collective. C’est redevenir acteur de notre propre histoire. C’est exiger un pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple pas pour un clan.
La perception est politique : Tshisekedi a perdu la bataille du sens
En politique, ce n’est pas seulement la réalité des faits qui gouverne, c’est la perception que les citoyens en ont. Or, aujourd’hui, dans tous les foyers congolais, la perception est claire : celle d’un Président déconnecté des souffrances du peuple, enfermé dans une logique de copinage, d’autojustification et de fuite en avant.
La République est devenue un terrain de jeu pour quelques privilégiés, pendant que les millions de Congolais survivent dans la désillusion.
Le contraste est saisissant : l’héritage structurant de Joseph Kabila
Face à cette dérive, il est essentiel de rappeler les fondamentaux posés par le Président Joseph Kabila, qui a dirigé ce pays dans des contextes autrement plus complexes, avec calme, méthode et vision.
-Stabilité monétaire et croissance économique : L’inflation était maîtrisée, le franc congolais relativement stable, et la croissance soutenue par des politiques macroéconomiques responsables.
-Restauration de l’autorité de l’État : Malgré un pays post-conflit, les institutions ont été progressivement reconstruites, les processus démocratiques enclenchés, les élections organisées sans humiliation nationale.
-Projets structurants : Des infrastructures majeures ont été initiées (5 Chantiers), l’Armée a été réformée, et la gouvernance minière encadrée.
-Diplomatie indépendante : La RDC parlait d’égal à égal avec ses partenaires, sans soumission ni improvisation.
Kabila ne promettait pas le miracle; il agissait avec prudence et constance. Son héritage est aujourd’hui manipulé, dénigré ou effacé, mais l’histoire reste le meilleur juge.
L’alternative existe, elle est prête
Face à un régime usé, enfermé dans sa propre logique, le peuple congolais doit se tourner vers une alternative sérieuse, expérimentée et crédible. Le PPRD, avec l’héritage du Président Kabila, reste une force structurée, enracinée, porteuse d’une vision moderne et inclusive.
Il est temps de replacer l’État au centre du projet national, de remettre la compétence au cœur des institutions, et de restaurer la dignité du citoyen congolais.
La République ne doit plus être prise en otage
Le Gouvernement Summinwa 2 n’est pas une avancée, c’est une provocation. Un signal que ce régime ne changera pas; car, il ne peut plus changer. Il est donc du devoir de toutes les forces patriotiques, de l’intérieur comme de la diaspora, de préparer l’après, de reconstruire l’espérance, non pas sur des illusions, mais sur des bases solides.
La République démocratique du Congo n’est pas un héritage familial, ni une plateforme de promotion ethnique.
Elle est une nation blessée, mais vivante, qui attend un leadership à la hauteur de ses souffrances, de son potentiel et de son destin.
Nharly AMISI K.M
Coordonnateur de la Diaspora PPRD Schengen