Goma : spoliation d'une partie de la concession de KISOKI/Katoyi, le coup de gueule de la société civile

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Des déplacés installés dans la concession de Katoyi
Des déplacés installés dans la concession de Katoyi

Par Stella Ungaro

La population de Goma est surprise de constater la spoliation d'une partie de la concession de Kisoki/Katoyi "vendue illégalement par les autorités". 

Fort de ce constat, le Coordonnateur provincial de, ,"La Veranda Mutsanga" appelle le gouverneur militaire, Constant Ndima à annuler cette vente sous peine d'instiguer la population à saccager ce site spolié une fois construit.

"Nous sommes en train de mettre en garde les services fonciers de Goma et les autorités qui vendent des parcelles de l'État pour leurs intérêts personnels. Après avoir mis en échec de la vente de la parcelle de l'État hébergeant le Vieux Kahangya Kimuha TASI, voici de nouveau une équipe des personnes malveillantes au pouvoir pendant cette période de l'État de siège, ont vendu illégalement une partie de la concession KISOKI/Katoyi situé au Quartier Kasika et dont une équipe des services techniques y a effectué une descente ce vendredi pour cette fin", indique Patrick Ricky Paluku

Cependant, le Coordonnateur provincial de "La Veranda Mutsanga" a fait remarquer que cette parcelle qui sert actuellement d'hébergement à desi dizaines de sinistrés du Volcan Nyiragongo est un bien public réservé pour la construction d'un marché moderne pour le desangorgement de la ville de Goma en terme des marchés publics. Une partie de fonds alloué pour débuter la construction dudit marché public avait été détourné à l'époque de Joseph Kabila, a t-il insisté, se confiant à opinion-info.cd.

"Il est donc hors de question que l'on accepte la vente d'une partie de ce terrain public de l'État qui, par contre, devrait être mis en valeur en exécutant le projet de construction dudit marché par les autorités permettant ainsi à la population de cette partie de la Commune de Karisimbi de ne pas faire des longs voyages pour se ravitailler en produits alimentaires et divers", a-t-il ajouté.

Et de conclure "Si le Gouverneur militaire Constant Ndima ne suspend pas cette vente illégale, nous nous réservons le droit d'appeler la population à saccager toute construction qui sera faite à cette parcelle de l'État dont une partie vendue au propriétaire du dispensaire Lubango."

Dimanche 17 avril 2022 - 19:04