
Par Gratis Makabi
À l'occasion de la fête de la musique qui est célébrée chaque 21 juin, le Directeur Général de Institut National des Arts (INA), Professeur Lye Yoka a fait un plaidoyer pour l’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel mondial de l’humanité.
À en croire ce plaidoyer, évoquer la musique congolaise, notamment la rumba, c’est faire appel d’une part à ses itinéraires et à ses odyssées de siècle à siècle, de continent à continent ; c’est d’autre part, faire référence à ses travaux épiques (« epos » en grec signifie « récit »), à ses constructions poétiques et imaginaires.
"De cette musique congolaise si variée, si complexe et si emblématique (musique traditionnelle, rythmes tradi-modernes et modernes, expérimentations contemporaines), la rumba congolaise en est sans doute le volet le plus médiatique et le plus représentatif. Pourquoi ? Parce que c’est la rumba qui est en même temps au cœur de la genèse et du génie de la musique congolaise", renseigne ce pladoyer.
Un film documentaire sur la Rumba congolaise est en gestation.
Ce projet a été pris en charge par l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) en vue de son financement.
Pour rappel, la fête de la musique a été imaginée et proposée au début de l'année 1976 par le musicien américain, Joel Cohen qui travaillait pour France Musique à l'époque. Elle a été réalisée le 21 juin 1976 dans l'Ouest parisien et à Toulouse.
Cette fête s'est complètement internationalisée en 2011. Elle est célébrée dans 110 pays sur les cinq continents et les deux hémisphères, avec plus de 340 villes participantes dans le monde.