![Koffi Olomide en tenue militaire à Goma. [Photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2024-07/IMG-20240712-WA0128.jpg?itok=2BWoFV6w)
Par la rédaction
Le 10 février 2025, au cours de l'émission "Couleur Tropicale" sur les ondes de RFI -Radio France Internationale-, le célèbre artiste congolais Koffi Olomidé a partagé son inquiétude face à la situation tragique qui prévaut actuellement dans l'est de la RDC -République démocratique du Congo-.
Dans un contexte marqué par la guerre d'agression rwandaise, Koffi Olomidé a exprimé son incompréhension et sa douleur face aux souffrances des populations, notamment dans la ville de Goma, désormais sous le contrôle de l'Armée rwandaise.
"C'est impossible de garder le silence, de rester indifférent, de faire comme si on ne savait pas que tout ça existe", a lancé l'artiste, visiblement touché par la situation. Son plaidoyer pour la paix et la stabilité en RDC se fait entendre, alors que de nombreuses familles souffrent des conséquences de conflits complexes et de manœuvres politiques.
Koffi Olomidé a reconnu le choc qu'il a ressenti face à cette réalité, notant sa tristesse pour les enfants et les familles innocentes prises au piège des violences armées.
"Moi j'étais comme sonné. Je n'en revenais pas. J'ai mis du temps à réaliser que mon pays, on était là. Mon cœur saigne pour les enfants, pour les familles innocentes et toutes ces personnes qui souffrent parce qu'il y a des combinaisons politiques. Tout ce que nous, on veut, c'est la paix, la tranquillité, qu'on nous foute la paix," a-t-il ajouté.
Il a également souligné l'impact de cette guerre sur l'avenir de la jeunesse congolaise. "Ces enfants veulent aller à l'école, à l'université, pour apprendre, parce que nos pays ont besoin des intelligences de leurs enfants", a-t-il fait savoir. Car, selon lui, les troubles actuels empêchent les jeunes de se concentrer sur leur éducation et leur développement, compromettant ainsi l'avenir du pays.
Malgré la gravité de la situation, Koffi Olomidé a choisi de garder espoir. "Je suis très triste pour mon pays, mais je suis quand même optimiste et je sais que ça va aller," a-t-il déclaré. Sa voix, tout en étant celle d'un artiste, résonne avec l’écho des préoccupations de milliers de Congolais face à une crise qui perdure.