
Par Patrick Kitoko
La RDC -République démocratique du Congo- entend signer un accord stratégique important avec les USA -Etats Unis d'Amérique-. Pour y parvenir, Kinshasa envisage d'évaluer en amont ses ressources minières, avant toute signature du partenariat.
Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi a, quant à ce, ordonné la mise en place d'un audit systématique des actifs miniers de l'État. Une commission ad hoc composée des ministres des Mines, des Finances et du Portefeuille a été mise en place, pour superviser cet audit dans l'objectif d'examiner la participation de l'État dans le secteur minier et d'évaluer ainsi, la gestion des entreprises concernées.
Le Chef de l'État a insisté sur le fait que «l'opacité dans les joint-ventures minières nuit à la bonne gouvernance et freine les efforts de mobilisation des ressources publiques, compromettant ainsi les objectifs de justice économique et de développement durable du gouvernement.»
Signalons que, depuis un certain temps, un rapprochement coopératif soutenu est constaté entre le pays de Lumumba et le pays de l'oncle Sam, surtout dans le secteur de mines.
Selon quelques sources proches du dossier, en cas de signature avec les USA, la RDC pourrait bénéficier d'investissements américains atteignant 500 milliards de dollars américains.
D'où, l'urgence de cette option d'effectuer un audit, pour l'étape prochaine qui sera déterminante pour l'avenir économique du pays. Ce qui permettra de renforcer la transparence dans ce secteur.