
Par Jean-Chrysostome Luntadila
Une très forte agitation est observée depuis un moment dans le chef de certains candidats au poste de la présidence de la centrale électorale, qui ont vu leur chance être engloutie au profit de ceux qui répondent au critère.
Ces candidats se livrent à cœur joie aux attaques juste dans le seul but de déstabiliser les candidats ayant uny expérience avérée et ayant piloté dans le passé les opérations électorales.
Leur cible, c'est Me Hervé Diakiese. Ils profitent de la sérénité et du silence de cet avocat chevronné, ex- Coordonnateur provincial de la Commission électorale indépendante de la province du Kongo-Central.
L'un des candidats de l'église catholique est membre du Comité Laïc de Coordination (CLC), l'une des structures efficaces de l'église universelle en RDC ayant combattu et obtenu l'organisation des élections de décembre 2018.
La manipulation consiste justement à affirmer sans preuves à l'appui, comme certains journaux paraissant à Kinshasa ont eu à publier depuis ce matin, que l'avocat au barreau de Matadi aurait été limogé avant la fin de son mandat à la tête de la coordination provinciale de la défunte Commission Électorale Indépendante (CEI). Or, les archives consultées par la rédaction d'Opinion-info.cd renseignent bien que Hervé Diakiese a démissionné après avoir été appelé à assumer d'autres charges incompatibles à son poste -de commandement des opérations électorales-.
Les images visualisées montrent clairement la remise et reprise avec son successeur qui s'est déroulée en présence de l'actuel premier vice-président de la CENI, ancien rapporteur du bureau de la centrale électorale, Norbert Basengezi, ancien 2è vice-président de l'abbé Apollinaire Malumalu. Pendant que les candidats en perte de vitesse croient exclure leurs challengers à travers des feuilles de choux dans la presse, et par des mécanismes peu orthodoxes, les confessions religieuses, loin de tous ces bruits, vont marteler sur l'expérience, la probité, ainsi que tant d'autres critères retenus.
Quel n'aurait pas été l'étonnement de ses anciens collègues, au Kongo-Central et au Quartier Général de la CENI à Kinshasa, d'apprendre à travers la presse ce genre de niaiseries.
«Pire encore, comment notre ancien collègue Hervé Diakiese pouvait être limogé sans qu'il n'y ait aucune procédure disciplinaire engagée contre sa personne», s'est interrogé un des anciens collègues qui témoigne l'intégrité de Diakiese qu'il considère comme personnes issues des espèces rares en RDC.

Le Coordonnateur provincial de la CEI et le président de la CEI, Me Hervé Diakiese (à droite de l'abbé Malumalu) conduit une délégation de la CEI à Nkamba
Ses relations avec les partenaires à travers de la MONUC (Ndlr: Mission Nations Unies au Congo), ancienne appellation de la Monusco (Ndlr: Mission des Nations Unies pour la paix et la stabilité au Congo), témoignent en faveur du ressortissant Né Kongo.
«Un homme dont la qualité de réflexion a beaucoup fait avancé les discussions (débats) dans les cadres de concertation avec les partenaires», ajoute un fonctionnaire international de la Monusco.
«Il a été un acteur de terrain. Il a géré le processus depuis son début, en abattant un travail de titan depuis l’enrôlement des électeurs jusqu’à tous les scrutins. La CEI du Kongo central sous sa direction était citée comme un Modèle d’efficacité sur terrain et de collaboration exemplaire avec la division électorale de la monuc», a affirmé un expert de la Monusco.
Aussi, la plus part des candidats qui désorientent l'opinion à dessein et croient dur comme fer obtenir le fauteuil de Corneille Nangaa, n'ont comme expérience que “l'observation électorale”. Aucune expérience avérée dans la conduite des opérations électorales dans le pays. Ces qualités de l'avocat Hervé Diakiese ne pouvaient que lui apporter ennuis pour salir son image.
De loin, c'est le nom de Denis Kadima, très proche du président de la République et UDPS (parti au pouvoir), qui est cité. Plusieurs sources attestent que l'homme fort du régime serait parmi les candidats dénoncés en train de tenter d'influencer et de terroriser les chefs religieux appelés à faire un choix judicieux. D'autres sources vont jusqu'à attribuer à Denis Kadima la nationalité Sud-Africaine jamais renoncée jusqu'à ce jour.