
Par Gabin K.
En RDC, la rentrée parlementaire a eu lieu le 15 septembre 2021. Si la session parlementaire de septembre est réputée budgétaire, elle n'empêche cependant pas les députés nationaux de traiter d'autres questions de leur ressort.
C'est ainsi qu'un calendrier des travaux a été adopté, jeudi 16 septembre, en vue de déterminer les matières à l'ordre du jour de la session parlementaire de septembre. Ce calendrier, riche en renseignements, pique la curiosité de nombreux Congolais qui attendent voir son dénouement. Notamment, en raison des matières retenues.
Parmi elles, il y a l'entérinement des membres du bureau définitif de la CENI. Une question brûlante. Une patate chaude. Un sujet qui divise aussi bien les Chefs religieux que les leaders politiques. Mboso et sa chambre sont attendus au tournant à ce sujet, autant que l'opinion est impatiente de découvrir le sort qui sera réservé à la Loi Mbau, fixant la dot à 500$ dans les milieux urbains et 300$ dans les milieux ruraux.
Cette Loi a été à l'origine des commentaires aussi bien hostiles que bienveillants, avec comme cerise des interprétations comiques fortement relayées sur les réseaux sociaux. Une autre Loi, celle initiée par Noël Tshiani, candidat malheureux à la présidentielle de 2018, a vécu pareille réalité. Seulement, la Loi Tshiani, elle, n'a pas été inscrite à l'ordre du jour des travaux de la session de septembre. Autrement, la Chambre législative n'est pas encore disposée à débattre et à décider de réserver ou non l'accès à certains postes stratégiques, dont la présidence de la République, aux seuls Congolais nés de père et de mère Congolais. D'autres révélations font croire que la loi a été tout bonnement jetée dans la poubelle de l'histoire.
Au menu de la session de septembre, l'on retrouve aussi l'examen de la proposition de Loi modifiant et complétant la loi sur l’aviation civile, portée par le député Claudel Lubaya ainsi que l'examen de la Loi modifiant le statut des anciens Présidents élus et les avantages accordés aux chefs des corps constitués.
Au cours de cette session, il est, en plus, prévu de débattre sur l'avenir du Conseil national de suivi de l'Accord de la Saint Sylvestre (CNSA), mis en place pour veiller au respect des dispositions dudit accord, conclu aux dernières heures du 31 décembre 2016, notamment en ce qui concerne l'organisation des élections, finalement intervenue en décembre 2018. Ainsi, le projet de Loi portant abrogation du CNSA est aligné pour cette session, tout comme la prestation de serment des membres de la Cour des comptes.