RDC: "la Constitution ne donne pas à n'importe quel Congolais l'accès au pouvoir par un coup de force..."( Augustin Kabuya)

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Augustin Kabuya secrétaire général de l'UPDS
Augustin Kabuya secrétaire général de l'UPDS

Par Serge Mavungu

Quelques semaines après l'annonce d'une "déstabilisation"des institutions de la République démocratique du Congo (RDC), laquelle a conduit l'ANR a interpellé le conseiller du chef de l'État en matière de sécurité, François Beya, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a, finalement, donné sa position sur cette affaire.

Sans aller par le dos de la cuillère, le secrétaire général de l'UDPS, Augustin Kabuya, s'est inscrit en faux contre tout accès au pouvoir par un coup de force.

Il en est de même, a-t-il ajouté, pour l'UDPS et ses militants.

"L'UDPS s'est battue pendant 37 ans avec une méthode de lutte, la non violence. Et aujourd'hui, l’UDPS n'acceptera jamais, et le peuple congolais dans son ensemble, qu'un groupe d'individus puisse accéder au pouvoir par la violence", a-t-il martelé. 

L'occasion faisant le larron, Augustin Kabuya a déploré le comportement de Kikaya Bin Karubi, proche collaborateur du sénateur à vie Joseph Kabila qui, par le biais tweet avait affirmé que la RDC ne sera pas épargnée par les coups d'État qui secouent actuellement beaucoup de pays d'Afrique.

Et pourtant, a-t-il fait remarqué, la Constitution ne prévoit pas le mode d'accession au pouvoir par la violence.

Pour étayer sa thèse, Augustin martèle que "la Constitution de la République démocratique du Congo ne donne pas l'opportunité à n'importe quel Congolais d'accéder au pouvoir par un coup de force. C'est pourquoi nous, au niveau de l'UDPS, nous condamnons avec la dernière énergie cette façon de voir les choses".

Lundi 14 février 2022 - 10:26