
Par Serge Mavungu
La coordination du PPRD -Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie- espace Schengen, par le biais de son coordonnateur Nharly Amisi, a réagi à la dernière salve d'accusations dirigées contre l’ancien Président de la République de la RDC -République démocratique du Congo-, Joseph Kabila Kabange, présentées sous le vernis d’une "enquête médiatique confuse et truffée d’imprécisions".
"Il est de notre devoir de réagir avec fermeté et de démentir catégoriquement ces assertions aussi mensongères que malveillantes", a-t-il dit.
Et Nharly Amisi de poursuivre: "Cette prétendue enquête – relayée sans rigueur ni contre-vérification – n’est rien d’autre qu’un montage grossier, sans documents officiels, sans preuves vérifiables, fondée uniquement sur des vidéos floues, des déclarations hors contexte et des accusations gratuites. À ce jour, aucun tribunal national ou international n’a engagé la moindre procédure judiciaire à l’encontre de M. Kabila pour les faits évoqués."
Une campagne de diversion orchestrée
Pour le PPRD espace Schengen, ce pseudo-scandale survient dans un contexte où le régime en place est dépassé par ses propres échecs. "Face à une économie à la dérive, un système de santé exsangue, une insécurité chronique à l’Est et des scandales de corruption avérés au sein même de l’actuel gouvernement, certains cherchent désespérément un bouc émissaire: Joseph Kabila", a-t-il indiqué.
À l'en croire, "quoi de plus commode que de relancer de vieilles rumeurs, pour détourner l’attention du peuple et de la communauté internationale ? Il s’agit là d’une manœuvre politique éculée, indigne d’un État qui se prétend démocratique."
Fortunata Ciaparrone : un témoin sans crédibilité
Le PPRD espace Schengen souligne que
"l'ensemble des allégations repose sur les dires d’une certaine Fortunata "Tina" Ciaparrone, une femme d’affaires inconnue du grand public, sans légitimité, ni fonction officielle. Elle se présente comme «prête-nom» de Kabila, sans jamais produire un seul document légal pour étayer ses dires. Ses vidéos, diffusées dans des canaux anonymes, relèvent davantage du théâtre de l’absurde que d’une déposition sérieuse devant un magistrat."
Et de souligner :"Ce témoignage isolé, non corroboré, jette un doute profond sur la fiabilité des sources, mais surtout sur les intentions de ceux qui orchestrent sa diffusion."
Des entreprises citées, aucun lien formel
SOGEMIP, CIIG, Coete Gaz, SOTEXKI, Texico : autant de noms jetés en pâture à l’opinion publique, sans jamais prouver formellement la moindre détention de parts par Joseph Kabila. Où sont les extraits du registre du commerce ? Les relevés bancaires ? Les contrats signés ? Nulle part.
Il s’agit d’un amalgame volontaire, destiné à construire une narration de détournement, alors que l’ancien chef de l’État n’apparaît dans aucun des documents de ces entreprises.
L’hypocrisie du pouvoir actuel
Ce qui choque le plus, ce n’est pas tant la bassesse de cette campagne calomnieuse, mais bien le silence complice des institutions actuelles, qui ferment les yeux sur les scandales de détournement touchant les hautes sphères du pouvoir en place, tout en détournant l’attention vers un passé qu’ils utilisent comme écran de fumée.
Pendant qu’on invente des "8 millions de dollars" fictifs sortis d’un montage vidéo, les centaines de millions détournés aujourd’hui même au sein des sociétés d’État et des marchés publics sont passés sous silence.
Appel à la justice et au bon sens
Le PPRD espace Schengen appelle les médias responsables, les ONG sérieuses et les institutions internationales à ne pas tomber dans le piège de la manipulation politique. La vérité ne se décrète pas dans une vidéo amateur, mais se prouve dans un tribunal, avec des pièces, des témoins fiables, des faits établis.
"Jusqu’à ce jour, Joseph Kabila reste un citoyen congolais respectueux de la loi, jamais poursuivi, jamais condamné, ni au Congo, ni ailleurs", a déclaré Amisi.
D'après le PPRD espace Schengen, ce soi-disant «scandale» n’est rien d’autre qu’un rideau de fumée, monté par un régime incapable de répondre aux attentes du peuple congolais. Les Congolais ne sont pas dupes. Ils savent reconnaître une manœuvre politicienne quand ils en voient une. La présence de Joseph Kabila à Goma, dans une démarche de paix et de réconciliation nationale, dérange profondément le pouvoir en place. Incapable de supporter cette figure de stabilité et de dialogue, le régime choisit de fabriquer des mensonges, pour détourner l’attention de ses propres échecs.
L’heure est à la vérité, à la rigueur et à la justice, pas à la chasse aux sorcières.