Par la Rédaction
Le Secrétaire Général aux affaires foncières, Gérard Mugangu, a haussé le ton contre ce qu'il considère comme une manipulation des syndicalistes au sein du ministère à sa charge concernant " la prime" de rétrocession. "Faux la rétrocession n'est pas une prime. C'est plutôt une partie de ce que nous produisons et que l'État nous rétrocède, a-t-il expliqué de prime abord. Interrogé par les professionnels de médias au plateau de Congo positifs sur ZTM TV, Gérard Mugangu, d'un air assez détendu, a balayé d'un revers de la main les allégations autour de cette affaire dont les personnes malintentionnées cherchent à tirer les ficelles afin de se faire un nom.
Sans tergiverser, le SG a clairement démontré aux hommes de médias que la somme modique que l'État rétrocède n'a jamais changé malgré la bancarisation.
" Dans chaque ministère il y a un intersyndical. Les syndicats qui sont reconnus par l'arrêté du ministre ne communiquent pas suffisamment. Alors comme la nature a horreur du vide les syndicats qui pensent avoir opinion sur rue, mais non élus récupèrent la situation pour convaincre les autres. Ils se penchent sur la rétrocession", a-t-il fait remarquer.
Avant de poursuivre : " Nous sommes un méga ministère. Cette rétrocession ne concerne que la ville province de Kinshasa. À l'intérieur, ce n'est pas le cas. La rétrocession a toujours été modique. Nous avons 13 circonscriptions foncières dans la capitale. Chaque circonscription a deux divisions, à savoir : la division du Cadastre et la division du titre immobilier. Au total, nous avons 26 divisions."
"Pour la simple ville de Kinshasa, nous avons plus de 5000 personnes à payer. Rajouter à cela 600 au niveau de l'administration centrale. Pour le mois d'octobre, 30 USD ont été mis à notre disposition. Prenez ce montant et diviser avec 5000 personnes."
Gérard Mugangu promet dans les prochains jours faire une descente dans toutes les 13 circonscriptions foncières afin d'apporter l'éclairage sur ce dossier.
