
Par la rédaction
L' accès est désormais interdit à tous les sites de l'État spoliés sur toute l'étendue de la RDC. C'est ce qui ressort de la réunion tenue ce 1er octobre autour du premier ministre Sama Lukonde.
» La mesure phare prise à l’issue de cette séance de travail, c’est d’interdire l’accès à tous ces sites-là. Que tous ceux qui sont en train d’y construire illégalement, sachent qu’aujourd’hui, les dispositions sont prises pour que l’accès ne puisse pas leur être donné pour continuer à faire ce qu’ils font. C’est la mesure phare d’aujourd’hui. Mais le travail de l’état des lieux est recommandé à nos collègues concernés pour que dans les deux semaines qui viennent, nous puissions savoir où en est-on et que faut-il faire en définitive », a indiqué le VPM de l'intérieur Daniel Aselo.
Le premier ministre a instruit les ministres sectoriels, notamment celui des Affaires foncières et celui de l’Urbanisme et Habitat de lui présenter, endéans deux semaines, l’état de lieux exhaustif de la situation des sites et espaces se trouvant dans cette situation, en vue de mettre fin à la gangrène.
Le Vice premier ministre, Ministre de l’Interieur, Daniel Aselo Okito Wa Koy, qui a fait le point de cette séance de travail devant la presse a expressément cité les cas de la baie de Ngaliema, du site de PNMLS, et de Socopao, à Kinshasa.
Le VPM Daniel Aselo a émis le regret de constater que c’est devenu pratiquement une maladie chronique. "On constate que dans la ville de Kinshasa, par exemple, il y a la baie de Ngaliema, PNMLS, Socopao. On entend les gens en parler et même manifester dans la ville, parce qu’ils considèrent qu’en ayant des décisions de justice, ces espaces, pourtant protégés, ces espaces sur lesquels, la loi n’envisage pas qu’on puisse construire, ils sont en train de le faire. Ils croient être en bon droit. Cette situation doit s’arrêter."
Notons que les ministères sectoriels et les services spécialisés ayant un rapport direct ou indirect avec la gestion des sites faisant l’objet de spoliation dans la ville de Kinshasa comme partout sur l’étendue du territoire national ont pris part à cet échange.