
Par Serge Mavungu
À Accra, capitale du Ghana où il se trouve, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo , comme à l'accoutumée, a communié avec les congolais qui y résident dans la salle Community Hall two de la prestigieuse Accra Conference center, vendredi 21 octobre 2022.
En langue vernaculaire lingala, indique une dépêche de la communication présidentielle de la RDC, le chef de l'État a d'abord accordé la parole à l'assistance. Après avoir reconnu la volonté affichée par le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la reconstruction du pays, le Président de la communauté congolaise a pris la parole en premier.
Dans son mot d'introduction, il a remercié le premier des congolais pour son initiative d'échanger avec ses compatriotes d'Accra après avoir présenté son comité directeur. Il a brossé en quelques mots les problèmes auxquels la communauté est confrontée notamment le manque de machine de capture pour les passeports.
Le représentant des étudiants a plaidé pour l'allègement des conditions d'octroi des documents à académiques congolais. Il a relevé la difficulté liée à l'authentification des diplômes congolais au Ghana. L'exemple cité est celui de l'étudiant congolais Darryl qui risque de manquer son diplôme, faute de documents exigés par la législation ghanéenne.
Le chef de l'État a promis, sur ce cas précis, de s'impliquer personnellement afin de décanter ce dossier. Une subvention du gouvernement a été sollicitée pour graisser la bourse jugée insuffisante.
La situation de la femme congolaise établie au Ghana a été évoquée. Une compatriote a fait savoir que certaines femmes mariées sont maltraitées par leurs conjoints. Tout en déplorant ces faits, le chef de l'État a fait savoir qu'un avocat sera affecté à l'ambassade de la RDC au Ghana pour suivre ces genres de cas.
Au nombre des problèmes soulevés se trouve en bonne place celui de la localisation de l'ambassade congolaise à Accra. Une solution urgente et palliative a été trouvée par la nouvelle ambassadrice Nyakeru récemment nommée.
L'incontournable question sécuritaire n'était pas en reste.
D'une manière condensée mais précise, le président de la République a répondu à toutes les préoccupations de la communauté. Il s'est cependant attardé sur la question sécuritaire dans l'Est du pays.
Le chef de l'État, a, dans son exposé, retracé, pour l'assistance, toutes les péripéties ayant conduit à l'occupation de Bunagana par les forces négatives.
Sans détour, le président de la République, dans un ton convainquant, a expliqué pourquoi il privilégie l'option diplomatique. La recherche de la paix avec ses voisins n'ést pas un choix, mais une obligation. En cas d'échec de la diplomatie, l'option militaire n'était pas à écarter, a soutenu le Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo car, à l'en croire, la paix n'a pas de prix.
L'occasion faisant son larron, le chef de l'État a promis à ses compatriotes congolais de revenir à Accra dans un avenir proche dans le cadre d'une éventuelle rencontre avec le Président ghanéen afin de peaufiner une stratégie commune africaine pour l'environnement.