
Par la Rédaction
L'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice (ACAJ) appelle au contrôle systématique par la Cour des comptes et l'Inspection Générale des Finances de l'utilisation des moyens financiers et matériels mis à la disposition des forces de défense et de sécurité.
D'après cette ONG de défense des droits de l'homme, les auteurs et complices des actes de détournement desdits moyens doivent être sanctionnés sans délai et sévèrement.
Elle appelle, en outre, à l'amélioration urgente des conditions socioprofessionnelles des militaires et celles de leurs familles.
Et aussi, à la lutte effective contre la corruption et les détournements de deniers publics qui sont des ressources financières à même d'être affectées à l'effort de guerre.
Cet appel lancé par l'ONG ACAJ fait suite à l'adresse du chef de l'État sur la situation sécuritaire dans la partie Est du pays prononcée, jeudi 03 novembre sur les antennes de la RTNC.
"L’ACAJ salue favorablement la posture de rassemblement, de mobilisation, de vigilance et d’unité nationale prônée par le Président de la République, chef de l’État, lors de son adresse à la Nation relative à l’agression injuste imposée à la RDC par le Rwanda, sous-couvert du M23".
De ce fait, le président national de l'ACAJ, Me Georges Kapiamba, appelle toutes les forces vives à transcender les divergences.
« Nous réitérons modestement notre appel à toutes les forces vives de la Nation pour que cette épreuve difficile soit le ciment et le symbole d’une réconciliation entre les tendances majeures de l’opinion nationale en vue de bouter l’agresseur hors du territoire de la RD Congo. De la sorte, les Congolaises et les Congolais démontreront leur capacité de retisser, une fois de plus, la trame du vivre-ensemble cruellement remise en question par les ennemis internes et externes d’un Congo libre, riche et prospère », a-t-il dit.
Enfin, l’ACAJ engage chaque Institution de la République à prendre des actions concrètes et urgentes en rapport avec la grave situation de l’heure. Selon l'ONG ACAJ, le background présenté dans l'adresse du chef de l'État révèle l’hypocrisie de la communauté internationale dont le silence et l’inaction face à l’agression Rwandaise frisent une complicité tendant à remettre en question le principe sacro-saint d’intangibilité des frontières héritées de la colonisation en vue de faire main-basse sur les ressources naturelles stratégiques de la RD Congo.