
Par la Rédaction
Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe et le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, ont co-animé un briefing presse, lundi 13 mars 2023 au sujet de l'évolution du front diplomatique face à l'agression dont la République démocratique du Congo fait l'objet de la part du Rwanda sous couvert du mouvement terroriste du M23.
Prenant la parole, le Vice-premier ministre, Christophe Lutundula appelé le sens des visites du Président français Emmanuel Macron et surtout de la délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies.
S'exprimant sur les attentes de la population congolaise par à ce ballet diplomatique, particulièrement sur la visite de la délégation du Conseil des sécurité des Nations Unies en RDC
Christophe Lutundala a souligné que "L'objet de la rencontre était de voir ce que nous pouvons faire ensemble avec les Nations Unies, comment faire en sorte que le partenariat entre les Nations Unies et la RDC s'améliore et comment faire pour que la MONUSCO soit en phase avec la population congolaise et que les Nations Unies apportent des solutions".
Informant sur le langage de construction d'une nouvelle perspective tenue par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo du reste, a remercié
la délégation du Conseil des sécurité des Nations Unies en trois volets de partenariat : celui pour la paix et la sécurité, celui pour la stabilité et celui pour la stabilité économique et sociale
En ce qui concerne la MONUSCO, Christophe Lutundula a plaidé pour des réajustements. "Si on veut réellement redorer l'image ternie de la MONUSCO, il faut procéder par des réajustements. Ça ne sert à rien d'obtenir des résultats si le mandat de la MONUSCO n'est pas musclé."
Loin de s'attendre à un miracle des Nations Unies, Christophe Lutundula a cependant appelé à l'application des sanctions. "On ne peut pas compter sur les Nations Unies mais on doit compter avec les Nations Unies", a-t-il fait savoir.
Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe, a, pour sa part évoqué un besoin pour Kinshasa que la vérité soit établie autour d'un travail historique qui permet de mettre à jour tout ce qui s'est passé.
"Nous nous faisons notre part, ceci fait part de l'héritage. Cela n'exonère en rien la responsabilité de la communauté internationale dès lors que l'origine de la crise en RDC, c'est l'arrivée des réfugiés rwandais", a dit Patrick Muyaya.