Par Gloire Balolage
Le Gouverneur Théo Ngwabidje conserve son fauteuil à la tête de l'assemblée provinciale du Sud-Kivu. Ce jeudi 13 avril, les députés provinciaux ont voté majoritairement contre la motion de censure, soit 26 députés sur 48 que compte l’organe délibérant. La plénière a été présidée par le bureau d’âge.
Depuis son accession au pouvoir, le gouverneur Théo Ngwabidje fait face à plusieurs tentatives de destitution qui ont toutes échoué. Celle-ci est la cinquième. Elle intervient dans un contexte de tensions politiques et sociales qui secouent la province du Sud-Kivu.
Les raisons de cette motion de censure sont multiples. Certains députés reprochent au gouverneur son incapacité à gérer la province et à résoudre les problèmes qui y sont liés. D'autres l'accusent de corruption et de mauvaise gestion des ressources publiques.
Malgré ces accusations, le gouverneur a réussi à se maintenir au pouvoir en mobilisant ses soutiens politiques et en gagnant la confiance de certains députés. Il a également travaillé à améliorer la situation économique et sociale de la province en mettant en place des projets de développement.
Cependant, cette victoire de Théo Ngwabidje ne signifie pas qu'il est sorti indemne de cette situation. La motion de censure a révélé les divisions qui existent au sein de l'assemblée provinciale et la fragilité de sa coalition politique.
Elle a également mis en évidence la nécessité pour le gouverneur de travailler davantage à la consolidation de sa base politique et à la résolution des problèmes de la province. Les défis à relever sont nombreux, notamment la lutte contre l'insécurité, la promotion de l'emploi et le développement de l'économie.
Dans un message officiel datant du dimanche 09 avril dernier, le ministre de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi a pris acte de l'arrêt de la Cour constitutionnelle du 22 mars dernier, réhabilitant le gouverneur du Sud-Kivu, Theo Ngwabidje et son gouvernement.
