
Par Fadi Lendo
Le Nouvel Élan, parti cher au premier ministre honoraire de la République démocratique du Congo Adolphe Muzito, condamne avec véhémence l'usage excessif et disproportionné de la force par les agents de l'ordre qui ont recouru à certaines voies de fait ayant occasionné des graves violations des droits de l'homme.
Dans un communiqué de presse, ce parti de l'opposition dit condamner, en outre, la complicité de certains agents de la police avec une certaine milice proche de l'Union sacrée et armée des machettes en pleine capitale en train de patrouiller certains véhicules.
Cependant, peut-on lire dans ce communiqué, les images disponibles relatives à cette marche, font apparaître une répression disproportionnée, barbare et sanglante inacceptable de la part des forces de l'ordre supposées assurée la sécurité des personnes et de leurs biens dans un État qui se veut réellement démocratique.
Le non-respect d'un itinéraire ne suffit pas pour justifier de telles atrocités, de tels excès, Nouvel Élan exige, de ces faits, l'ouverture urgente d'une enquête indépendante afin de faire route la lumière sur cette répression qu'il estime sanglante et barbare en vue de déterminer les responsabilités et punir sévèrement les coupables conformément à la loi.
Laquelle enquête devra également s'étendre sur la nature et les membres de la milice armée des machettes au moment où un phénomène analogue est observé dans la partie -Est de la ville de Kinshasa avec la milice Mobondo.
Le Nouvel Élan rappelle au régime de Kinshasa que la liberté de manifestation est garantie par la Constitution de la RDC dans son article 26 et constitue l'un des droits fondamentaux qui permet l'exercice d'autres droits tels que la liberté d'expression, le droit de participer à la gestion de la chose publique.