
Par Fadi Lendo
Les réactions fusent de partout sur les violences constatées au cours de la marche de l'opposition empêchée le samedi 20 mai, tant au niveau national qu' international.
Les États-Unis et l'Union-Européenne se disent également préoccupés par les indications d’un usage disproportionné de la force par les forces de sécurité en réponse de cette récente marche organisée par l'opposition, y compris l’agression d’un mineur.
Les USA tout comme l'U.E , dans leur déclaration de ce lundi 22 mai, plaident pour le respect des libertés publiques, la liberté de réunion et d'association.
" Un espace d'expression et de débat sans entrave est indispensable pour permettre aux citoyens de se prononcer librement en vue des élections." Déclare cette organisation européenne.
Elle attend, de ce fait, des autorités congolaises qu'elles mettent en place les conditions nécessaires pour atteindre cet objectif.
Les États-Unis indiquent, en outre, que l' engagement en faveur du droit de se réunir, de la liberté d’expression et de la liberté de la presse est inébranlable. Car ces droits sont le fondement d’une démocratie saine.
"Nous soutenons le droit du peuple congolais à manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations. "Nous soulignons l’importance d’exercer ces droits de manière pacifique." Peut -on lire.
Ils saluent , par ailleurs, l’engagement rapide du gouvernement de la RDC à identifier et à détenir les agents de sécurité responsables d’un usage disproportionné de la force et nous accueillons l’affirmation par le ministre des Droits Humains de l’importance de la justice pour les victimes de violations des droits de l’homme.