Par Fadi Lendo
Le Notable du territoire d'Idiofa dans la province du Kwilu s'interroge, dans sa déclaration faite ce lundi 29 mai, sur le pourquoi de la perte des sièges dans l'avant projet de loi de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) sur répartition des sièges dans ce coin de la République Démocratique du Congo pourtant reconnu comme le deuxième territoire le plus peuplé.
A l'en croire, d'après le document circulant dans les réseaux sociaux qui reprend le nombre des sièges et enrôlés obtenus dans chaque circonscription électorale, le territoire d'Idiofa a été amputé de trois sièges dont un pour la députation nationale et deux pour la députation provinciale.
“2006, 2011 et 2018, Idiofa avait toujours conservé ses sept (7) sièges à la députation nationale et ses onze sièges à la députation provinciale après les opérations d'enrôlement,” dit-il.
Et d'ajouter :
“Aux dires de Monsieur Kadima, les opérations d'enrôlement se sont déroulées avec succès. Et le Kwilu a réalisé 2.511.438 enrôlés. Contrairement à 2018 où la province du Kwilu avait enregistré 2.350.798 enrôlés donc moins qu'aujourd'hui.”
Ce notable d'Idiofa estime qu'au regard de ces chiffres, cette décision de la CENI est juste arbitraire parce que la CENI a failli dans son obligation de publier le nombre des enrôlés par centre d'inscription à la fin des opérations d'enroloment dans cette circonscription.
“Comment n'est pas croire à la thèse d'un complot contre territoire puisque considéré comme l'un des fiefs de l'opposition. Et les députés de l'Idiofa majoritairement dans l'Union Sacrée ayant failli à la mission de défendre leur territoire, arrivés fin mandat n'inspirent plus confiance”, déclare Albert Mulukumbu.
Il faut noter que la population de cette partie de la province du Kwilu, par Albert Mukulubundu, prévient de se prendre en charge si cette situation n'est pas revue par la CENI.
