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Présidentielle 2023 : Le candidat n°24, Adolphe Muzito, a dévoilé son offre politique décennale chiffrée à 300 milliards USD

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Le candidat président de la République Adolphe Muzito
Le candidat président de la République Adolphe Muzito

Par Ben Dongoko

Une offre politique étalée sur dix (10) ans et dont le coût du financement est estimé à 300 milliards USD. Parti d'une démarche qui comprend trois (3) composantes, à savoir le diagnostic sur le triple pouvoir (présidentiel, gouvernemental et provincial), la thérapeutique sur les réformes et le financement de ces réformes, le candidat Président de la République n°24, Adolphe Muzito, porteur de cette offre politique de son parti Nouvel Élan, est arrivé, grâce au principe de la priorité des dépenses, à trouver comment mobiliser les ressources, pour financer cette offre politique. D'abord, les 100 milliards USD sont un acquis, à raison de 10 milliards USD l'an, s'il faut se référer au dernier Budget de l'administration Tshisekedi. Ensuite, les 140 milliards proviendront du taux de croissance et de la pression fiscale. Enfin, les 60 milliards USD restants constituent les ressources extérieures. Soixante (60) réformes à raison de dix (10) pour le Président de la République, quarante (40) pour le Gouvernement et dix (10) pour les provinces, sont contenues dans cette offre politique. Parmi ces réformes figurent, entre autres, l'augmentation de la rétrocession au profit des provinces, qui doit passer de 40 à 50%, et l'effectivité de cette rétrocession. Car, jusqu'à présent, le pouvoir des provinces est confisqué par le pouvoir central, qui ne respecte pas cette rétrocession. Une dictature qui ne dit pas son nom, a dénoncé Adolphe Muzito, avant d'indiquer une autre réforme sur la titrisation des terres.

 

Ce mercredi 22 novembre, le candidat Président de la RDC -République démocratique du Congo-, Adolphe Muzito Fumutshi, a présenté avec des explications économiques à l'appui, dans la grande salle du centre culturel Boboto, son offre politique chiffrée à 300 milliards USD et étalée sur dix (10) ans, soit de 2024 à 2033. 

Dans une salle pleine comme un œuf, composée principalement de militants et cadres de son parti politique, Nouvel Élan, et de Mbonda, son regroupement politique, Adolphe Muzito a, non seulement, dévoilé le coût décennal pour le financement de cette offre politique, mais aussi démontré pédagogiquement les moyens de mobilisation.

À l'en croire, les 100 milliards USD constituent déjà un acquis sur 10 ans, s'il faut se référer au le dernier Budget en ressources propres du régime Tshisekedi, à raison de 10 milliards par année ; les 140 milliards proviendront de l'augmentation des recettes fiscales consécutive à la croissance; et les 60 milliards restants seront l'objet d'un emprunt, en termes des ressources extérieures.

Pas besoin d'avoir la phobie de la dette. Ce candidat Président numéro 24 a renseigné qu'actuellement le PIB de la RDC s'élève à 70 milliards; et, l'année prochaine, il sera autour de 80 milliards. D'où, démontre-t-il, à l'horizon 2033, il sera probablement de 200 milliards au regard d'un taux de croissance stable. "Par rapport à ce PIB, si nous avons une dette de 60 milliards, ça ne représentera que 30%... Dans ce cas, nous serons toujours au bas des pays endettés en Afrique et dans le monde, d'une manière générale", a-t-il expliqué.

Après avoir présenté le coût financier de son programme à l'horizon 2033, Adolphe Muzito a signalé à l'assistance qu'il a, dans sa gibecière, soixante (60) réformes pour décanter la situation du pays de Lumumba, réparties à dix (10) pour la Présidence ; dix (40) pour le Gouvernement et quarante (40) pour les provinces. À ce sujet, il a évoqué une réforme sur la rétrocession au profit des provinces avant d'insister sur la titrisation des terres à même de stimuler l'investissement dans le secteur immobilier en l'occurrence, ce qui peut contribuer à la croissance économique du pays.

Somme toute, Adolphe Muzito a promis à l'assistance, de dévoiler au fur et mesure les autres réformes à mettre en place, une fois élu Président. Car, "mon souci était de présenter le coût financier de mon programme à l'horizon 2033.", a-t-il conclu.

Mercredi 22 novembre 2023 - 23:00