
Par Fadi Lendo
Qui en veut à Katumbi ? Le candidat n°3 à la présidentielle du 20 décembre prochain fait-il peur ? Si tel est le cas, à qui fait-il peur ? Autant de questions qui valent tout leur pesant d'or, au regard des entraves et embûches dont il est victimes de la part des autorités, qui l'empêchent de tenir ses meeting. Pourtant, l'on est en pleine campagne électorale. Période pendant laquelle aucune autorité n'a le droit d'interdir à un candidat d'organiser ses activités électoralistes. Fort malheureusement et contre toute attente, c'est le contraire qui advient à Moïse Katumbi, qui vit son calvaire. Car, après Kindu, où il a d'ailleurs perdu un des cadres de son parti, Ensemble pour la République, voilà que, cette fois-ci, à Moanda, c'est le sabotage de son meeting, avec des blessés graves, dont son garde rapproché.
Le candidat Président de la République Moïse Katumbi a vu son meeting être attaqué, ce mardi 12 décembre à Moanda, dans la province du Kongo-Central, par des jeunes délinquants non autrement identifiés.
Les témoins de l'événement rapportent qu'il y a eu des tirs, des détonations et des jets de pierres qui ont causé plusieurs blessés.
D'après la vidéo de l'équipe de campagne qui a fait le tour des réseaux sociaux, un rapproché du candidat numéro 3 a été atteint à la tête, et serait admis dans un centre de santé.
La même source accuse le maire de la ville de Boma d'avoir interdit l'installation du podium de l'opposant Moïse Katumbi sur le lieu du meeting initialement prévu, raison pour laquelle , ce dernier a tenu son meeting en pleine rue devant la foule qui l'accompagnait.
Pour rappel, à Kindu, l'on avait enregistré un cas similaire, causant mort d'un des proches de Katumbi, après interdiction du meeting du candidat Président n°3 sur le podium public par le maire de la ville, sous prétexte que ledit podium s'était effondré après le passage du candidat n°20 à la prochaine présidentielle.