Déguerpissement irrégulier du diplomate français : Félix Tshisekedi appelle le Bâtonnier national à sanctionner les avocats impliqués !

Catégorie
Image
Le chef de l'État Félix Tshisekedi
Le chef de l'État Félix Tshisekedi

Par Serge Mavungu 

Le Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est revenu, lors de la onzième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement, sur l’incident survenu dans une résidence diplomatique française à Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-, le vendredi 23 août 2024. 

Quelques agents du parquet, accompagnés des policiers et agissant sur base d’une Réquisition du Procureur Général près la Cour d’Appel de 

Kinshasa/Gombe, ont, en effet, amorcé un déguerpissement irrégulier dans une résidence diplomatique française à Kinshasa, touchant deux diplomates français et leur personnel de garde.

Outre que cet acte déplorable constitue une violation grave de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, il constitue, en même temps, un incident offensant à l’endroit d’un pays ami, avec lequel la RDC a toujours entretenu de très bonnes relations de coopération et de développement.

C'est ainsi que, d'après le ministre des Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, qui a lu le compte de ce Conseil des Ministres sur les antennes de la télévision nationale, RTNC, le chef de l'État a exprimé son profond regret auprès de l’ambassadeur de France qu’il a reçu. 

Son action, ajoute le Porte-parole du Gouvernement, s’inscrit dans la suite de celle qui a été amorcée par la ministre d’Etat, ministre des Affaires 

Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie, en présence du Vice Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières.

Tout en saluant et félicitant la prompte réaction des autorités judiciaires face à cette forfaiture, le Président de la République a engagé le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, le ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux ainsi que le Conseil Supérieur de la Magistrature de prendre, chacun en ce qui le concerne, des dispositions nécessaires pour que des sanctions exemplaires soient infligées aux auteurs, et de veiller à ce que pareils actes ne se reproduisent à l’avenir.

Aussi, a-t-il interpellé le Bâtonnier National et les Bâtonniers des différents Ordres de la République à ne pas laisser hors sanction tous les avocats impliqués dans le ficelage de ce genre de procédures qu’ils accomplissent généralement en marge de leur déontologie professionnelle.

Étiquettes
Dimanche 1 septembre 2024 - 18:57