
Par Patrick Kitoko
L'Envol, parti politique de l'opposition cher au député honoraire Delly Sessanga, considère comme un affront toute tentative de la révision de la Constitution. Ce parti politique a, dans une lettre ouverte adressée à la Nation, le jeudi 10 octobre, dénoncé les manœuvres du pouvoir à vouloir, à tout prix, passer outre les dispositions irrévocables de la loi mère, dans son article 220, dans le seul but de se maintenir frauduleusement au pouvoir.
Le parti de Delly Sessanga invite le Chef de l'État à suivre l'exemple de son prédécesseur Joseph Kabila, en quittant pacifiquement le pouvoir en 2028, afin de consolider le pacte républicain sur lequel est battu le fonctionnement des institutions.
Pour Envol, les multiples démarches et sorties médiatiques des cadres de l'UDPS confortant la thèse de la révision de la Constitution frisent l'anarchie et prennent les allures tapageuses.
L'Envol qui craint que le pays replonge dans la désolation et la division, lance au même moment un appel à la conscience collective, afin de barrer la route à ce qui pourrait se muer à l'autoritarisme d'une seule classe au détriment de l'ensemble.
“Cette Constitution demeure à ce jour le gage incontournable de la stabilité et la concorde nationale”, insiste l'Envol.
Le comité national de l'Envol avertit le Président Tshisekedi d'un éventuel acte de haute trahison, au cas où il ne quittait pas le pouvoir à la fin de son mandat.