Révision constitutionnelle : Fayulu, Kabila, Katumbi et Matata font bloc contre Tshisekedi

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Les leaders de l'opposition lors d'un point de presse mercredi 20 novembre à Kinshasa
Les leaders de l'opposition lors d'un point de presse mercredi 20 novembre à Kinshasa

Par Grevisse Tekilazaya 

Un nouveau bloc de l'opposition a vu le jour, ce mercredi 20 novembre, en RDC -République démocratique du Congo-, afin de barrer la route à l'actuel Président de la République contre tout projet de la révision ou du changement de la Constitution. Ledit bloc est constitué des membres des familles politiques de Joseph Kabila, de Moïse Katumbi, de Martin Fayulu et de Matata Ponyo.

Dans une déclaration faite devant la presse, les représentants de ces quatre leaders ont, notamment, relevé ce qu'ils considèrent comme erronée la lecture de l'article 217 par le Chef de l'État, Félix Tshisekedi. "En outre, il n’y a rien de plus faux que l’affirmation de Monsieur Felix Tshilombo, déclarant à Lubumbashi, que l’article 217 est responsable de l’occupation de nos 
terres par des étrangers. Là, il confond la notion de souveraineté avec la cession des terres. Est-il besoin de rappeler que dans notre pays, selon l’article 214, alinéa 2 de la Constitution, aucun millimètre du territoire national ne peut être cédé à quiconque sans l’accord préalable du peuple Congolais, consulté par referendum ?", ont-il fait savoir.

Ces leaders de l'opposition ont de nouveau balayé d'un revers de la main les arguments selon lequel l'actuelle Constitution serait l'œuvre des étrangers.   "Contrairement aux affirmations mensongères de Monsieur Tshisekedi, prétendant que la Constitution du 18 février 2006 serait l’œuvre des étrangers, celle-ci est issue du travail des Congolais réunis à Simisimi, dans la ville Kisangani. Elle a été rédigée par le Parlement congolais et adoptée par le peuple au référendum, dans sa très grande majorité exprimée à 85% ; elle est l’expression de notre souveraineté nationale et ne constitue en aucun cas une imposition, ni des belligérants, ni des puissances étrangères", ont-ils déclaré.

Ce nouveau bloc de l'opposition a peint un tableau très sombre de conditions socio-économiques des Congolais, depuis l'avènement du Chef de l'État au pouvoir. Pour eux, les priorités du peuple congolais tardent à être trouvées avec ce régime.

Mercredi 20 novembre 2024 - 18:37