
Par Grevisse Tekilazaya
La promptitude des acteurs sociaux œuvrant en République démocratique du Congo pour leurs soutiens aux efforts d’accompagnement des vulnérables, particulièrement en cette période de guerre, a été saluée par la ministre des Affaires sociales, Actions Humanitaires et Solidarité nationale. Elle l'a déclaré ce mardi 18 mars à Kinshasa, à l'occasion de la journée mondiale du travail social.
"Depuis 1983, le monde entier célèbre, le 18 mars, la Journée Internationale du Travail Social, dont l'objectif est avant tout de mettre en avant les réalisations du travail social, d’en augmenter la visibilité, mais également de souligner ses synergies avec le développement social. A cet effet, je tiens à saluer la promptitude de l’ensemble des acteurs sociaux œuvrant en RDC, pour leurs soutiens aux efforts d’accompagnement des vulnérables, particulièrement en cette période de guerre", a déclaré Nathalie Aziza Munana, ministre des Affaires sociales.
Elle a aussi noté l’importance de poursuivre les efforts de modernisation de ce secteur; car, dit-elle, chacun bénéficie directement ou par ses proches de l’accompagnement d’un travailleur social.
Face à l’agression rwandaise dans la partie Est de la RDC, la ministre des Affaires sociales annonce le déploiement des assistants sociaux dans les couloirs humanitaires en zones des conflits, pour accompagner les personnes vulnérables et les orienter vers les services compétents pour leurs prises en charge.
“Lorsque les enfants, les jeunes et les personnes âgées sont exterminés tous les jours, nous ne pouvons rester silencieux. La problématique des déplacés de guerre, des victimes de violences, de viols et d’autres abus commis dans la guerre à l’Est est certes prioritaire. Mais n’oublions pas le lot des différents groupes vulnérables existants à savoir : les enfants de la rue, les personnes vivant avec handicap, les femmes en difficultés, les malades vulnérables, les Kuluna ainsi que les personnes âgées marginalisés”, a-t-elle ajouté.
Faut-il noter que la RDC compte des millions de déplacés et des personnes en situations difficiles, à la suite de l’insécurité perpétrée par le Rwanda et ses supplétifs du M23.