Par Patrick Kitoko
Le ministère congolais des Mines dénonce le pillage de 186 660,6 kg des minerais dans la partie orientale de la RDC -République démocratique du Congo-, au cours de la période allant du 10 au 16 mars 2025.
Dans une correspondance adressée au Secrétaire exécutif de la CIRGL -Conférence internationale pour la Région des Grands Lacs- signée en date du 21 mars, Kinshasa exige l'ouverture d'une enquête ainsi que la prise de mesures conservatoires, dans l'objectif de prévenir une exportation illégale des lots des minerais en provenance de la RDC, et, surtout, facilitée par cette situation de guerre dans ce coin du pays.
Cette correspondance démontre que les exportateurs stannifères, basés à Goma, dans la province du Nord-Kivu, ont été victimes d'un «pillage systématique» qui relève d'un «vandalisme» de la part des forces de défense rwandaise via ses supplétifs de M23.
L'on note le pillage d'un total de 174 467,1 kg de cassitérite, 7 445,4 kg de coltan et 4 748,1 kg de wolframite des entités de traitement BBB et frères, Congo Ressources Mining SARL CDMC, Kivu Minerals Ressources et Salima.
La RDC voudrait, à travers cette initiative, faire savoir au monde l'installation d'une exploitation et commercialisation illicite des minerais bruts en provenance des sites à statut «Rouge» et surtout dénoncer le pillage des substances minérales déjà acquises et bien élaborées par les exportateurs dans les conditions légales acheminés à Gisenyi, au Rwanda, en plein jour.
