
Par Grevisse Tekilazaya
Le Rapporteur de l'Assemblée nationale, Jacques Djoli, a, au cours d'un atelier le week-end dernier, sensibilisé des jeunes parlementaires, des délégués de la Société civile, des jeunes membres des partis politiques et des confessions religieuses, sur la Résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies et les mécanismes mis en place, pour la protection des populations civiles dans les zones des conflits. Dans la salle des conférences de la MONUSCO, à Kinshasa, Jacques Djoli, l'un des panelistes, a entretenu l'assistance de l'impact de la Résolution 2773 sur la protection de la population civile dans le cadre de conflit qui déchire l'Est de la République démocratique du Congo.
Pour le Porte-parole de la Chambre basse du Parlement rd-congolais, la protection civile est une priorité d'action des Nations Unies. Cependant, il y a lieu de savoir que cette question de la protection humanitaire constitue la conséquence. Pour trouver la cause, il faudra aller au-delà des conséquences. Dans l'optique de trouver la cause, la Résolution 2773 est le fruit des actions diplomatiques menées par le Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
À la question de savoir qui sont à la base de cette grave crise de l'Est de la RDC, le professeur Jacques DJOLI, s'appuyant sur la Résolution 2773, n'est pas allé par quatre chemins pour soutenir que cette guerre d'agression est menée essentiellement par le Rwanda et ses supplétifs du M23 /AFC. Par ailleurs, le Rapporteur de l'Assemblée nationale préconise une discussion sérieuse avec le Rwanda, à l'exemple de ce qui a été fait à Doha, au Qatar, et une signature de Traité de paix qui se fera à Washington, aux Etats Unis d'Amérique.
"En effet, le mécanisme à mettre en place dans le cadre de la Résolution 2773, c'est d'assurer l'autodéfense avec l'accompagnement du Parlement, d'autant plus la Résolution donne à la RDC le plein pouvoir d'assurer son intégrité territoriale. Le Parlement doit mettre à la disposition du Gouvernement les moyens pour lui doter d'un outil de défense capable de prendre en charge notre sécurité. Ensuite, nous devons mettre une gouvernance qui puisse créer le bien vivre ensemble, pour que nous ne soyons pas l'objet de ces attaques. Ainsi, les jeunes doivent faire attention à la manipulation, d'autant plus que la RDC n'a pas un problème de gouvernance interne ni une crise institutionnelle. Nous avons plutôt une agression armée", a révélé le Rapporteur de l'Assemblée nationale, Jacques DJOLI.
Signalons que cet atelier a été organisé par le Parlement des Jeunes de la RDC, et a connu la participation des jeunes parlementaires, des délégués de la Société civile, des jeunes membres des partis politiques et des confessions religieuses, ainsi que des représentants des FARDC -Forces Armées de la RDC- et de la PNC -Police nationale congolaise-. Outre le Rapporteur de l'Assemblée nationale, le Professeur Jacques DJOLI, l'on a noté la présence du député national JETRO MUYOMBI,de la représentante du Coordonnateur
humanitaire et résident, Bruno LEMARQUIS, ainsi que celle du président des jeunes parlementaires, Hussein NDALA.