
Par Prehoub Urprus
La RDC -République démocratique du Congo- a franchi une nouvelle étape dans la réforme de sa fonction publique à l’étranger. Ce vendredi 20 juin 2026, à Bruxelles, le Vice-premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau Ebua, accompagné de la Vice-ministre des Affaires étrangères, Grace Yamba Kazadi, a officiellement lancé les opérations d’identification biométrique des agents et fonctionnaires de l’État affectés dans les missions diplomatiques et consulaires.
Cette initiative, qui s’inscrit dans la vision du Président Félix Tshisekedi Tshilombo, pour une diplomatie modernisée, vise à renforcer l’efficacité et la transparence dans la gestion des ressources humaines de l’État à l’extérieur. Elle marque un tournant stratégique, tant sur le plan administratif que politique, en permettant au Gouvernement de disposer d’une base de données centralisée et fiable de ses représentants à l’étranger.
Le déploiement de cette opération dans la capitale belge ne constitue que le point de départ d’une campagne d’envergure. Elle s’étendra progressivement à d’autres capitales européennes, avant de toucher les missions congolaises en Afrique, en Asie et en Amérique. Cette réforme entend mettre fin aux dysfonctionnements récurrents observés dans la gestion des effectifs diplomatiques, tout en garantissant une traçabilité et un contrôle renforcé de chaque agent en poste.
Selon les initiateurs, aucun service employant les agents de carrière des services publics de l’État ne sera laissé pour compte. Le processus permettra également d’unifier les données et d’améliorer la reddition de comptes au sein du corps diplomatique, avec pour objectif final d’aligner la diplomatie congolaise sur les standards d’efficacité requis à l’international.