![Espoir Aspirine activiste de la Lucha RDC Afrique [, photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-06/IMG-20250628-WA0129.jpg?itok=4W3WmJe6)
Par la Rédaction
La signature de l'accord de paix entre les Gouvernements congolais et rwandais, sous l'égide des États-Unis, continue à susciter des réactions au sein de l'opinion. Espoir Aspirine, activiste du mouvement citoyen Lucha RDC Afrique, estime que la priorité absolue pour la RDC est la paix, le développement et le désenclavement des zones enclavées.
Cependant, il insiste sur le fait que la paix, la sécurité et la stabilité sont les préalables indispensables à tout développement et à une organisation interne efficace. "La paix est le début du développement et d'une profonde organisation interne", affirme-t-il.
Selon Espoir Aspirine, l'accord de paix signé récemment est un pas dans la bonne direction, mais il comporte certains problèmes. Il salue la volonté des deux parties signataires et du facilitateur, mais dénonce la question épineuse des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), qui est une pomme de discorde récurrente entre la RDC et le Rwanda. "L'accord à 40% peut amener la paix", estime-t-il, mais il souhaite que les deux parties fassent preuve de volonté pour sa concrétisation.
Espoir Aspirine insiste sur l'importance de la justice dans le processus de paix. "Mon message au chef de l'État est de proposer la paix, mais également de suivre la volonté de son peuple, qui veut voir tous les auteurs de crimes déférés devant la justice", explique-t-il.
Il rappelle que "la paix sans justice n'est pas une paix, c'est une épée". La société civile attend donc avec intérêt la suite des événements et la mise en œuvre effective de l'accord.
L'accord de paix en RDC est un processus fragile, qui nécessite la volonté et l'engagement de toutes les parties prenantes. Les défis à relever sont nombreux, la justice pour les victimes de crimes et la reconstruction des zones affectées par les conflits.