
Par la Rédaction
Le Président de la Commission électorale nationale indépendante électorale, Denis Kadima a salué le soutien du gouvernement pour le respect du calendrier électoral. Il l'a dit, ce mardi 20 décembre, au cours d'une rencontre avec le Premier ministre et le bureau de la CENI au siège de la centrale électorale.
« Nous sommes honorés par la visite du Premier ministre et nous le remercions pour cette marque d'attention pour le soutien que le gouvernement ne cesse d'apporter à la CENI. Je peux affirmer sans contredis que nous recevons 100% des fonds de l’État. En tant que Congolais, cela fait notre fierté et assure une certaine souveraineté électorale pour notre pays. Cette visite intervient exactement à une année, jour pour jour, avant le scrutin du 20 décembre 2023. Pour nous accompagner durant les 12 mois à venir. Nous profitons de cette circonstance pour réitérer notre détermination à poursuivre le processus de mutualisation avec l’ONIP et l’INS. Nous pensons que le travail pourra mieux se faire et renouvelons notre engagement à le poursuivre jusqu’au bout. Plus nous serons dégagés, plus la collaboration ira croissante », a indiqué le Président de la CENI.
Avant d’ajouter : « Nous sommes à l’aube de la plus grande opération de ce processus électoral, l’enrôlement des électeurs. Une étape dont tous les autres votes dépendent. Sans enrôlement, il n’y aura pas d’élections. Sa particularité est qu’elle se fera en 30 jours et c’est un gros risque nous prenons, car cela est lié aux contraintes du temps et du coût. Mais aussi d’autres défis parmi lesquels la guerre injuste qui nous est imposée à l’Est du pays. Sur un autre chapitre, le processus électoral est marqué par des innovations particulièrement l’actualisation du fichier électoral. A commencer par la machine à enrôler elle-même dotée d’un certain nombre d’innovations pour que le processus soit beaucoup plus sûr, même la prise des empreintes digitales et l’iris, l’usage des panneaux solaires. Nous avons mis en place une application en collaboration avec l’entreprise Miru Systems permettant à tout le monde de pouvoir se pré-enregistrer en ayant la capacité de le faire avec autant de personnes qu’on souhaite et que les étrangers ne pourraient pas venir s’infiltrer. Un système sécurisé ? Ces données une fois au centre d’inscription sont recueillies à travers un code QR (présence physique requise) et à ce niveau le préposé enregistrera, par la suite, ces données biométriques (photos comprises, empreintes digitales et iris) », a souligné Denis Kadima Kazadi.
Le numéro un de la CENI n’a pas manqué de relever que « les finances constituent toujours un défi, un sérieux goulot d’étranglement, parce que plus nous prendrons du retard, plus il y a escalade des coûts. Mais aussi la sécurisation du processus pour laquelle une présence policière beaucoup plus dissuasive et en grand nombre ».
Séance tenante, une illustration de la fiabilité du kit d’identification et d’enrôlement a été faite par le Directeur de l’informatique, Yves KOTA, en mettant en avant toutes les technologies dont il est doté avec une démonstration de sa fonctionnalité : de la capture des empreintes digitales, de l’iris, de la prise de la photo avant l’établissement de la fiche d’identification précédant l’impression et la délivrance de la carte d’électeur. Celle-ci, a-t-il précisé, est bien différente, plus résistante que sa précédente.